Le choc des cultures, ou comment allier la chaleur de l’Ethiopie et la froideur du la Finlande. Deux pays qui ont façonné la jeune chanteuse qui nous livre pour cette rentrée WHEN THE CELLAR CHILDREN SEE THE LIGHT OF DAY. Un titre un peu glauque qui correspond tout à fait à l’univers de Mirel Wagner. Un univers mélancolique, très calme, ou quelques accords de guitares suffisent à nous envahir et nous retourner comme une onde de choc. La puissance des textes, la force des notes, les mélodies entêtantes, la lenteur des accords, le grain de la voix… Whaaoouu… quelle claque.
"1 2 3 4" en ouverture pourrait nous faire penser à Juliette Lewis qui chante "Hardly Wait", juste à cause de l’émotion et du timbre de voix. Renversant. On a l’impression d’être dans la bouche de Mirel Wagner lorsqu’on entend sa voix, sa prononciation et chaque syllabe au bout de ses lèvres (What Love Looks Like)
Il n’y a aucun titre à mettre de côté, les dix pépites qui composent cet album sont incroyables et on ne s’en lasse pas. Mais parmi cette collection de bijoux, on mettra sur un piédestal "The Devil’s Tongue" qu’on trouve en 7ème position. C’est tout simple, c’est court (2’10), mais c’est diaboliquement efficace. Et on pense aussi à "Goodnight", dernier titre du disque qui nous achève pour de bon à coup d’oreiller. Un sommeil profond et infini sur un petit air malicieux…
Il n’y a rien à dire de plus. C’est un album à écouter, à posséder, à conseiller. Et encore à écouter…