Le Crazy Cart, petit bolide électrique, peut aller jusqu’à 19 km/h. Il a été inventé par deux Américains, Ali Kermani et Tom Schubeck. Destiné aux enfants dès l’âge de 9 ans, ce mini kart dispose d’une poignée sur le côté permettant de changer l'angle d'inclinaison des roues en pleine course et ainsi de réaliser des drifts et des tours à 360°. C'est là sa grande originalité.
Nous avons rencontré Ali, un des papas de ce bolide pour en savoir plus.
Pourquoi venir présenter votre kart à cette exposition de jeux vidéo?
J’aime les jeux vidéo, et je suis un fan de Mario Kart moi-même, je pense que toutes ces personnes qui aiment les jeux vidéo aimeront mon kart, car ils auront beaucoup de sensations avec. C’est très rigolo à conduire et cela leur rappellera leurs jeux avec Mario.
Comment avez-vous eu l’idée de construire cette machine?
Au départ, c’était avec mon ami Tom Schubeck, lui et moi travaillions pour Razor. Nous cherchions à créer une nouvelle auto tamponneuse. Les gens prennent du plaisir à jouer aux autos tamponneuses, car ils aimaient de se cogner les uns les autres, et ils aiment la façon de conduire ces engins. Or les voitures autos tamponneuses sont très bizarres, elles ont quatre roues fixes et on les conduit comme des voitures normales.
De notre côté, nous ne voulions pas inventer un jeu où les enfants se cogneraient. Nous avons choisi d’avoir deux roues fixes et deux mobiles, comme cela le kart peut tourner sur lui-même.
J’ai travaillé plus de dix ans sur le concept avant qu’il soit commercialisé.
Pourquoi cela a pris autant de temps?
L’idée a démarrée en 2004, j’avais proposé l’idée à Razor à ce moment là, mais ils l’ont trouvé trop compliquée, trop chère et trop innovante. En fait c’était très compliqué au départ comme engin. En 2007 j’ai travaillé sur le concept lorsque j’étais étudiant à l’UCLA, une école de commerce, pour préparer mon master. Puis je l’ai redessiné en 2008, surtout la partie qui permet au Cart les drift et les rotations. C’est à ce moment que j’ai déposé un brevet, puis je suis revenu chez Razor en 2009, mais ils n’ont accepté le proto qu’en 2013.
Quelle force vous a aidé à tenir aussi longtemps?
J’étais persuadé dès le départ que c’était la bonne idée. En fait c’est un peu lorsque vous appréciez un plat, vous aimez ou vous n’aimez pas mais quelque part vous ne savez pas pourquoi. Là c’est pareil, je suis un créateur de jeux et je dois trouver des choses plaisantes et amusantes pour mes joueurs, sur ce coup j’ai toujours été persuadé que j’avais le bon filon.
Comment pensez vous attaquer le marché européen?
En fait, si le public adhère c’est surtout s’il aime conduire ou pas et s’il aime les courses de voitures, je ne crois pas que ce soit une question de nationalité ou de culture. C’est juste une question de plaisir.
Où vendrez-vous vos le crazy cart?
Essentiellement dans les circuits spécialisés, en fait c’est un produit qui va intéresser les riders essentiellement et ceux qui aiment la glisse. Nous comptons aussi beaucoup sur la diffusion de l’information dans les réseaux sociaux pour que les gens prennent connaissance du produit, Internet est une force de frappe imparable pour les nouveaux produits spécifiques.
Alors, passionnés de jeux vidéo et de sensations fortes, rendez-vous à l'exposition Videogame Story pour tester le Crazy Cart en direct, jusqu'au 30 septembre 2014, à la Porte de Versailles à Paris (France).