En marge des difficultés liées à la flambée des prix du pétrole qui malheureusement n’ont plus rien de conjoncturel, l’industrie de la pêche est confrontée au problème de la surexploitation des ressources de la mer que, l’on a des difficultés à mesurer et qui, à terme, pèse sur la survie de cette activité ancestrale dont personne ne peut imaginer l’extinction.
La situation de surexploitation est qualifiée d’explosive par l’Institut de recherche pour le développement et selon l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture la FAO, une agence de l’ONU, la moitié des stocks halieutiques sont exploités au maximum de leur potentiel, un quart est surexploité ou déjà épuisé et un quart seulement est modérément exploité.
Pendant ce temps, les flottes de pêches sont de plus en plus perfectionnées et efficaces, dont une partie se livre au braconnage, en marge des quotas visant à protéger les espèces les plus menacées comme le cabillaud et le thon rouge.