Un film de Jean-Luc Godard (1963 - Italie, France) avec Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jack Palance, Fritz Lang, Georgia Moll
Tranche de vie.
L'histoire : Paul est écrivain et convié à Cinecittà pour écrire le scénario d'un film. Il est accompagné de sa femme Camille. Sur place, le couple va peu à peu se désagréger.
Mon avis : Mon deuxième Godard. Et je ne peux pas dire que là aussi ce fut la révélation... Non, Godard, ce n'est pas mon truc. Lent, ennuyeux, juste les chamailleries sans fin d'un couple, le tout émaillé de quelques séquences d'un film en tournage hyper kitsch (dirigé par le vrai Fritz Lang !) et illustré par un morceau musical qui revient sans cesse, lancinant, obsédant, énervant !
Je mets 2 pour les belles images en général, et de Capri en particulier, et pour deux ou trois répliques assez jolies.
Mais sinon... c'est un film pour contemplatifs ! Moi j'aime que ça bouge.
A noter que la très célèbre séquence "Tu les aimes, mes fesses ?" est la première (bizarrement teintée de filtres rouge puis bleu...). Bon, ça c'est fait. A noter aussi que lesdites fesses, on les revoit souvent. Je dis ça pour les amateurs. Elles sont d'ailleurs fort jolies, on ne peut pas dire. D'ailleurs, Brigitte Bardot est la plus belle femme qu'il y a ait eu au monde, à mon avis. Mais j'aime bien aussi quand elle fait l'actrice, comme dans La vérité par exemple.
Le réalisateur a dit de son film : "Le mépris m'apparaît comme l'histoire de naufragés du monde occidental, de rescapés du naufrage de la modernité, qui abordent un jour, à l'image des héros de Jules Verne et de Robert Louis Stevenson, sur une île déserte et mystérieuse, dont le mystère est inexorablement l'absence de mystère, c'est-à-dire la vérité." - "Le Mépris prouve en 149 plans que dans le cinéma comme dans la vie, il n'y a rien de secret, rien à élucider, il n'y a qu'à vivre et à filmer."
Voilà qui m'aide beaucoup...