Ce billet est la suite (et fin) de celui-ci.
Si vous pensez que votre destin est dans les mains de votre employeur, vous vous trompez très lourdement. Même en temps de crise. Non, le "destin" est dans les mains des individus eux-mêmes. Dans la vie, se donner le choix, c’est prendre la responsabilité de ses actes. Dans un parcours professionnel, avoir le choix, c’est aussi augmenter son employabilité et cela passe par plusieurs choses.
- La première, c’est la connaissance de soi (qu’est-ce que je fais bien et qu’est-ce que j’aime faire). Et là, je vous livre un scoop : TRES PEU DE GENS LE SAVENT.
- La deuxième chose, c’est de savoir où l’on peut exercer ses talents (quelles sont les entreprises qui me méritent ?).
- Ensuite, c’est de savoir avec quel type de personnes je fonctionne bien et les conditions de travail dans lesquelles je m’épanouis le mieux. Si vous avez des difficultés à répondre à ces questions, passez le Test Strong. Il est très performant.
- Et enfin, c’est de développer sa visibilité pour que cela se sache.
Augmenter sa visibilité, ce n’est pas rappeler un ancien camarade, une fois que l’on s’ennuie dans son job pour savoir s’il ne connaît pas une bonne opportunité. Non, c’est consacrer environ un quart de son temps à sa visibilité. En poste. Et heureux. C’est consacrer en moyenne une trentaine d’heures par mois à être visible. C’est déjeuner avec des personnes nouvelles de temps en temps. C’est être ouvert à la nouveauté et se tenir informé de ce qui se passe dans le monde dans lequel vous vivez.
Certains d’entre vous se diront peut-être : "et mon plan de carrière, qu’est-ce qu’il devient ?" Plan de carrière ? Mais vous rigolez, j’espère. Cela n’évoque plus rien de sérieux. Qui dit plan, dit long terme et aujourd’hui le long terme, c’est 6 mois environ. Le meilleur des conseils que je pourrais donner à un jeune qui rentre sur le marché du travail, c’est de trouver un bon job, c’est à dire celui dans lequel il aime ce qu’il fait et que son ou sa boss soit une personne intelligente (voir la première partie de ce billet).
Cela implique de savoir ce que l’on veut. Avec précision. Plus on est précis et spécifique dans ce que l’on veut, plus on a de chances de trouver ce que l’on cherche.
Et oui, parfois, les traversées du désert sont longues. 6 mois, un an, deux ans. Mais le moteur qui vous pousse à aller plus loin, à tenir la distance, se nourrit de rêve. Il faut avoir un rêve au fond de soi et en prendre grand soin. Sans rêve, la vie est triste et épouvantable et rend l’existence peu supportable.
Alors, votre entreprise vous mérite-t-elle ?