Chronique : Trente-six chandelles

Ce 20 août est sorti aux éditions Rouergue le nouveau roman de Marie-Sabine Roger intitulé Trente-six chandelles.

On y suit Mortimer, qui, au début du livre, est allongé sur son fauteuil à attendre la mort le jour de ses 36 ans. En effet, c’est l’âge auquel tous les hommes de sa famille sont décédés, il sait donc que c’est son tour.

Oui mais voilà, à l’heure prévue, rien ne se passe et cette probabilité, Mortimer ne l’avais jamais prise en compte lorsqu’il a démissionné, vendu sa voiture et résilié son bail d’appartement.

Contre toute attente, c’est maintenant, à 36 ans, que Mortimer va devoir apprendre à vivre et penser à l’avenir. Heureusement, il sera épaulé par Paquita et Nassardine, un couple d’amis de longue date et hauts en couleur.

L’idée de départ m’a vraiment donné envie de découvrir ce livre et le début m’a convaincu. Marie-Sabine Roger y intègre énormément d’humour et le style court et accessible est très efficace. On entre complètement dans l’univers.

En revanche, j’ai été plutôt déçu par la suite, car l’auteure nous fait revivre, au fil des chapitres, le passé de Mortimer et sa vie jusqu’à aujourd’hui. Cela nous permet, certes, de mieux connaître le héros mais je ne m’attendais pas à ça.

Puis, surprise, Marie-Sabine nous sort un rebondissement qui m’a redonné le même vif intérêt qu’à mon début de lecture avant un final qui ne ressemble pas non plus à ce que je m’étais préparé à lire.

Vous l’aurez compris, mon avis sur ce roman est en demi-teinte mais il penche tout de même vers le positif. Le livre a en plus le mérite d’être original avec son idée de départ qui sort de l’ordinaire.

Trente-six chandelles de Marie-Sabine Roger, Editions Rouergue, 277 pages , 20€.