La consommation hebdomadaire de poisson cuit au four ou grillé, mais pas frit, s’avère associée à une perte moindre de matière grise liée à l’âge, selon une nouvelle étude menée par une équipe de l’Université de Pittsburgh.
Les résultats montent que la consommation de poisson cuit au four ou grillé à raison d’au moins une fois par semaine est associée à un volume du cerveau plus important, en particulier des régions associées à la mémoire (+ 4,3 %) et à la cognition (+ 14 %), par rapport à ceux qui ne consomment pas de poisson régulièrement.
Aucune association n’est cependant relevée entre ces changements de volume de la substance grise et les taux sanguins d’oméga-3. À noter également qu’aucun effet n’est relevé pour la consommation de poisson frit, confirmant ainsi ce qui est couramment admis, à savoir que la friture du poisson le rend nettement moins intéressant, ne fut-ce que par une perte substantielle de ses oméga-3.
Pour le Dr James T Becker, l’investigateur principal, de tels facteurs du style de vie, comme la consommation régulière de poisson, plus que des facteurs biologiques, contribuent aux changements structurels du cerveau, et sont susceptibles de prévenir ou retarder les problèmes cognitifs qui peuvent se développer plus tard dans la vie.
Référence : Raji C.R. et al., Am J Prev Medicine, Published Online 29/07/2014
Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste