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Le conflit au Soudan du Sud qui a éclaté à la mi-décembre 2013 constitue le principal facteur expliquant la croissance du nombre de réfugiés en Ethiopie. Actuellement, 247 000 Sud-Soudanais sont réfugiés dans ce pays, représentant ainsi la plus importante population de réfugiés, suivie des Somaliens (245 000) et des Érythréens (99 000).Au cours des sept derniers mois, près de 15 000 Érythréens et plus de 3 000 Somaliens sont également arrivés en Éthiopie.
« De pair avec le gouvernement éthiopien et d'autres partenaires, nous offrons de la protection et de l'aide humanitaire dans vingt-trois camps de réfugiés et cinq centres de transition à travers le pays », a souligné un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'un point de presse à Genève cette semaine.
Trois des camps et trois des centres de transition sont nouveaux – ouverts depuis le début de l'année pour faire face au nombre croissant de réfugiés fuyant les combats au Soudan du Sud. Les trois camps sont complets et l'installation de deux nouveaux camps par le HCR est en cours.
Pendant que les réfugiés attendent d'être relogés dans les nouveaux camps, plus de 18 000 d'entre eux sont hébergés dans trois centres temporaires. Cependant, la forte pluie des dernières semaines a inondé ces trois centres ainsi que le camp de Leitchuor, où la situation est la plus grave.
Environ 10 000 réfugiés – représentant plus d'un cinquième de la population du camp de Leitchuor de 47 600 – sont touchés par les inondations. Alors que la saison des pluies se poursuivra jusqu'en octobre, le HCR travaille avec ses partenaires « pour vidanger l'eau de pluie accumulée dans un petit cours d'eau à proximité aussi rapidement que possible ». « Nous accélérons aussi l'établissement du nouveau camp de Nip-Nip, situé à environ trois kilomètres du camp de Leitchuor. Ce nouveau camp permettra d'accueillir 20 000 réfugiés », a-t-il ajouté.
La majorité de la région de Gambela est peu élevée et sujette aux inondations. Le HCR continue de travailler avec le gouvernement fédéral et régional pour trouver des sites supplémentaires moins sujets aux inondations.
Source : ONU, UNHCR