Durant son passé, la vie sur terre a subi un grand nombre de bouleversements (ères glaciaires, déplacement des pôles, collisions avec astéroïdes, probablement les conséquences d’une supernova lointaine…).
Il est prévu d’après certains calculs une nouvelle ère glaciaire d’ici une trentaine d’année. Cela aura pour conséquence la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, et une réduction de la population humaine d’au moins plusieurs milliards. Les rares zones habitables et cultivables se situeront près de l’équateur. Il faudra « batailler » pour conquérir ces territoires précieux.
Si de tels épisodes, fréquents à l’échelle des temps géologiques, sont surtout préoccupants pour l’espèce humaine, d’ici environ 250 millions d’années, les spécialistes prédisent que les continents vont se rassembler pour en former un seul, comme ce fut le cas avec la Pangée, il y a 290 millions d’années. D’un côté on aura un géant continent très aride et d’un autre un océan devenu plus acide, à cause d’une activité volcanique accrue dégageant du CO2 et acidifiant ainsi les eaux des océans.
Or la très grande majorité des espèces marines ne peuvent pas survivre dans un tel environnement.
La plupart des foyers de la vie se situeront donc près des côtes. Toutefois en allant plus à l’intérieur du continent on trouvera quelques espèces comme des araignées ou des serpents, des animaux qui aiment bien les milieux chauds et arides.
Bref, dans tous les cas cette époque sera marquée par un important déclin de la vie complexe.
Dans un milliards d’années, le soleil commencera à entrer dans une phase précédant sa mort. Il se transformera en géante rouge, et va donc se dilater. Ainsi les températures à la surface terrestre vont progressivement grimper. Les eaux des océans vont petit à petit s’évaporer, mais pas le sel. On aura donc une eau de plus en plus salée, un environnement inhospitalier pour 99,99% de la vie marine. La vie terrestre disparaitra aussi. Il ne restera plus que les halophiles, organismes pouvant vivre dans un milieu salin, et d’autres extremophiles.
A ce même stade de sa vie, l’atmosphère aura perdu la plupart de la couche d’ozone. Pour se protéger contre les rayons ultra-violets, les halophiles dégagent une substance rouge dans l’eau. Par conséquent, quand toute l’eau aura disparu de la surface du globe, notre planète aura un aspect rougeâtre (les extremophiles continueront à survivre quelques temps, même sans eau).
Enfin, plusieurs milliards d’années après, quand le soleil aura atteint 300 fois sa taille, il sera sur le point d’engloutir la Terre. Cependant cette dilatation aura pour effet de réduire l’attraction gravitationnelle, ce qui offrira peut-être à la Terre la possibilité de s’éjecter de son orbite et ainsi d’échapper à son sort. Or ceci est exact mais sans tenir compte des effets de marais , qui vont créer un ourlet sur le soleil. Et c’est la présence de ce dernier qui va faire que le soleil va « dévorer la Terre ».
La planète ne sera plus qu’une véritable boule de lave que le soleil engloutira. Elle fera désormais partie de celui-ci.
Notre bonne vieille Terre si précieuse sera incinérée, tel est son destin. Il ne restera plus rien d’elle, comme si elle n’avait jamais existait.
Inscrite sur son passé géologique et dans les étoiles qui l’entourent, la mort de la Terre est déjà déterminée.