De : James DeMonaco avec : Franck Grillo, Carmen Ejogo et Zach Gilford
Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans
Leo, un homme sombre et énigmatique, brigadier de police, est hanté par la disparition de son fils. S'armant d'un arsenal offensif et défensif, cet homme possédé est résolu à se purger de ses démons. Eva, une mère célibataire tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts, et sa fille adolescente Cali vivent dans un quartier défavorisé et n'ont pas les moyens de s'offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n'ont d'autre choix que de s'en remettre à leur libérateur fortuit, Leo. Au détriment de sa mission de vengeance «autorisée» contre celui qui a porté préjudice à sa famille, Leo, témoin de l'enlèvement d'Eva et Cali, ouvre le feu sur leurs agresseurs alors que Shane et Liz, un couple sur le point de se séparer, sont les victimes d'un acte de sabotage sur leur voiture à quelques minutes seulement du début de la Purge. Trouvant refuge dans le véhicule blindé que Leo a laissé ouvert pour porter secours à Eva et Cali, Shane et Liz s'allient alors à eux pour tenter de se défendre contre ceux qui ont la ferme intention d'exercer leur droit à la tuerie. Alors que ces cinq nouveaux alliés sont poursuivis à travers la ville, dans un sinistre jeu de «tue-moi ou je te tue» effaçant la frontière entre vengeance sponsorisée et justice humaine, tous sont amenés à remettre en question tout ce que leurs dirigeants leur ont toujours prôné.
La vraie bonne idée de ce second opus est de proposer une vision de ce qu'il se passe pendant la purge à l'exterieur. Le premier long-métrage fonctionnait sur le mode du huis-clos étouffant et malsain, celui-ci tend vers l'action et le survival de rue.
Cinq personnes très différentes vont donc être amené à collaborer pour survivre à cette nuit de purge. Malheureusement, ce sujet n'est pas assez développé et l'interêt de ce groupe perd rapidement de sa saveur puisque tous sont evidemment d'accord pour se serrer les coudes.
L'action est tout de même au rendez-vous et la tension, présente dès les premières secondes, monte crescendo jusqu'au final, savoureux, qui dissèque les plus bas insctincts de l'Homme, riche comme pauvre, au pouvoir ou non.
Tout cela finit par ébranler les certitudes et valeurs du spectateur qui ne peut eviter de se poser la fameuse question : "Et moi, dans ces circonstances, je ferai quoi?" d'autant plus que les acteurs sont inconnus du grand public, rendant l'identifcation facile.
A voir un vendredi soir, salle comble et entouré de bouffeurs de popcorns, buveurs de canettes et autres obsédés du smartphone, effet garanti ^^
Note : 6.5/10
American Nightmare 2 : Anarchy
American Nightmare 2 : Anarchy Bande-annonce VO