genre: action
année: 1991
durée: 1h30
l'histoire: Le détective Malone doit empêcher l'assassinat d'un ambassadeur à Dallas, dont la peau est mise à prix par Keno et sa bande.
la critique d'Alice In Oliver:
Avec un tel intitulé, soit Black Cobra 4, la première question qui vient à l'esprit est: "Ah bon, il y existe trois précédents épisodes ?". La réponse est "oui". Donc, il existe bien une saga Black Cobra. Ne me demandez pas ce que valent objectivement les trois précédents volets.
Je n'en sais strictement rien, si ce n'est que la franchise se traîne une réputation de nanar en puissance. Pour la petite anecdote, totalement inutile par ailleurs, Black Cobra 4 est aussi connu sous le nom de Detective Malone. Cette série B d'action est réalisée par un certain Umberto Lenzi, donc un cinéaste italien.
En l'occurrence, Umberto Lenzi est surtout connu pour avoir signé des films trashs, gores et avec des cannibales: Cannibalis, au pays de l'exorcisme, Cannibal Ferox, L'Avion de L'Apocalypse ou encore La Secte des Cannibales. En vérité, Umberto Lenzi est un véritable touche-à-tout.
Le réalisateur signera même quelques péplums fantastiques au début de sa carrière, puis se spécialisera dans les drames, les films policiers et même les films d'action. Dans les années 1980, l'acteur Eddie Murphy est au sommet de sa carrière. L'interprète cartonne et enchaîne les succès au box-office.
L'acteur black impose sa bouille sympathique au grand public. Par conséquent, d'autres acteurs black tentent eux aussi de percer dans le milieu du cinéma. C'est par exemple le cas de Fred Williamson. Certes, son nom ne doit pas vous évoquer grand chose.
Pourtant, l'acteur peut s'appuyer sur une filmographie dense, presque exclusivement marquée par les séries B, les séries Z fauchées et les gros nanars. Fred Williamson sévira essentiellement dans des films d'action et de science fiction: Vigilante, Les Nouveaux Barbares, Vivre pour survivre, ou encore 2072 Les Mercenaires du Futur.
Fred Williamson est aussi la star (enfin... star...) principale de la saga Black Cobra, qui a pour objectif de marcher sur les plates bandes du film Le Flic de Beverly Hills. Certes, Black Cobra et ses nombreux épisodes (quatre au total) ne sortiront pas au cinéma.
Néanmoins, les films connaîtront un petit succès par l'intermédiaire de la vhs et des vidéos clubs. Ensuite, ce genre de série B ne coûte pas chère à produire. En l'occurrence, le scénario de Black Cobra 4 est ultra simpliste et se résume (très) brièvement. Attention, SPOILERS ! Le détective Malone doit empêcher l'assassinat d'un ambassadeur à Dallas, dont la peau est mise à prix par Keno et sa bande.
En l'occurrence, pour ce quatrième et dernier opus de la saga, Umberto Lenzi ne s'est pas foulé le poignet. Il semblerait que le réalisateur ait repris plusieurs séquences des trois précédents volets. Par conséquent, pas grand chose à retenir de ce Black Cobra 4, pour le moins paresseux et routinier.
En vérité, la nanardise de cette série B d'action repose essentiellement sur son acteur principal, donc le même Fred Williamson. En effet, l'acteur, ancienne gloire (Ouarf !) de la Blaxploitation, souffre d'une pathologie qui semble affecter la plupart des "action men": la paralysie faciale ! Vous l'avez donc compris: Fred Williamson brille surtout par son côté inexpressif et sa transparence.
Visiblement, l'interprète commence à en avoir assez de la saga Black Cobra. A aucun moment, l'acteur ne semble concerné par le film ! Ce qui est hélas visible à l'écran... Pour le reste, Black Cobra 4 accumule tous les poncifs du genre. En l'occurrence, le détective Malone (donc Fred Williamson) devra affronter une bande de terroristes iraniens. Sur ce dernier point, nous avons le droit à toutes les caricatures du bon vieux gros film d'action américain, sur fond de propagande nanarde. Que dire de plus ?
note: je passe...
note nanardeuse: 13/20