Denoël, 21 août 2014, 224 pages
Résumé de l'éditeur :
Tout commence par une gigantesque nuit d’ivresse. Pierre, journaliste pour le magazine Santé pour tous, boit un coup avec un collègue après s’être rendu à une conférence de presse. De plus en plus ivres, ils défilent de bar en bar et leur groupe s'agrandit. Entre Fanfan, grand dépressif, Ollier, alcoolique désabusé, Bassefosse, critique d’art sur le carreau, et Pierre, lui-même enclin à la folie douce, la bande va vivre des aventures absurdes et délirantes.
Ces pérégrinations, qui oscillent entre farce rabelaisienne et parodie du milieu mondain et littéraire parisien, offrent aussi une réflexion existentielle et lucide, aux antipodes du politiquement correct, sur notre société trop policée. À l’instar d’un Michel Audiard ou d’un Frédéric Dard, Olivier Maulin n’a pas son pareil pour parler de son temps en dézinguant à tout va, avec la plus grande humanité. Un véritable rugissement littéraire.
Mon avis :
"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" disait feu M. Desproges. Ce roman fera sans doute rire, mais il a failli me tomber des mains.
Le plus rédhibitoire : des salopes à tout bout de champ qui ne rêvent que de se promener seins nus. Ce n'est pas mon genre d'humour.
Alors oui, l'auteur s'en prend à notre société trop policée, etc, etc. Mais rien de nouveau sous le soleil. Pas de quoi me tenir en haleine, en tout cas.
Heureusement, le livre est fort court.