Test : CounterSpy

CounterSpy est un petit jeu d’action-infiltration sans prétention mais plutôt divertissant. Sur fond de guerre froide, il s’agit d’incarner un agent du C.O.U.N.T.E.R. dont l’objectif est de déjouer les plans des deux Etats souverains qui souhaitent chacun lancer leur arme de destruction massive sur la lune. Pour ce premier jeu lancé par Dynamighty, un studio de dix employés basé à San Francisco, la bonne surprise est au rendez-vous !

Opposition

L’histoire prend place dans les années 50-60, dans une guerre froide transitionnelle. Les deux superpuissances s’affrontent alors afin de lancer une attaque nucléaire sur le sol lunaire. Votre mission si vous l’acceptez sera de déjouer leurs plans. Ingénieuse idée du studio Dynamighty qui a donc choisi de ne pas prendre parti. D’ailleurs, il ne s’agit même plus des USA et de l’URSS mais des Etats Impérialistes et de la République Socialiste.

Pour endiguer ce conflit, le C.O.U.N.T.E.R., une organisation d’élite, envoie son meilleur agent pour infiltrer et saboter les positions ennemies. Sur le chemin, il vous faudra trouver des pages de formules, vous permettant de débloquer de nouvelles compétences, ainsi que des schémas d’armes pour augmenter et développer votre arsenal. L’objectif principal étant d’empêcher les lancements de missiles en trouvant leurs plans, sans se faire repérer par le soldat ennemi.

Discrétion

Rien d’étonnant dans un jeu d’infiltration à devoir être discret. La musique et les bruitages aideront à être complètement immergé dans l’ambiance. Le défilement horizontal vous permet d’avoir une vue d’ensemble de la pièce dans laquelle il vous faut progresser. Le seul changement de perspective possible dans le jeu interviendra lors de vos cachettes, où l’orientation se fera cette fois au-dessus de l’épaule de l’agent, plus pratique pour viser l’ennemi.

Grand avantage, car le contrôle du viseur est parfois très méticuleux, la faute à une intelligence artificielle parfois capricieuse, d’autant que rester trop longtemps sur place augmente la possibilité de se faire repérer et donc de déclencher l’alarme. Il vous arrivera donc quelques fois de vous faire débusquer malgré une bonne cachette, ou au contraire, passer inaperçu en vous trouvant juste en face d’un soldat.

 Organisation

Pour sauver la lune d’une attaque nucléaire, il faudra combattre simultanément les deux superpuissances en conservant le DEFCON de chacun au plus haut niveau, sorte d’échelle de contrôle de la préparation à l’attaque nucléaire, graduée de 1 à 5. Pour cela, il vous faudra enchaîner des petites missions générées aléatoirement, en choisissant de s’infiltrer dans les Etats impérialistes ou en République Socialiste. Chacun de ces objectifs s’effectue en 10 à 15 minutes et balayer l’ensemble ne devrait pas prendre plus de quelques heures.

Si vous souhaitez reprendre une partie dès le début, vous conserverez l’avantage de vos formules de compétences et de vos schémas d’armes. Pour le côté social du jeu, vous devrez battre le score d’un autre joueur dans une mission afin de bénéficier d’un bonus dans la suivante si vous retrouvez son corps. Le jeu étant cross-play, vous pourrez donc affronter indépendamment des joueurs sur toutes les plateformes de Sony, sélectionnés aléatoirement ou dans votre liste d’amis.

CounterSpy pourrait à première vue réfréner les habitués de blockbusters, d’autant que les premières minutes de prises en main peuvent laisser perplexe et dubitatif face à la simplicité du gameplay, qui se développe par la suite. Cependant, le jeu reste une très bonne surprise par son originalité et par le divertissement qu’apporte l’avancée dans l’aventure. On se laisse facilement immerger par l’ambiance malgré le retour systématique au menu entre chaque mission. Le bon point supplémentaire concerne le côté social, qui devrait par ailleurs être amélioré par la suite car un complément au jeu disponible sur iOS et Android devrait arriver prochainement.

A noter : CounterSpy est cross-save est permet donc conserver votre progression, que vous choisissiez de jouer sur une console ou une autre. Tant mieux, puisqu’il est aussi cross-buy et un seul achat vous permettera de jouer sur toutes vos plateformes. En revanche, les trophées ne sont partagés que sur PS3 et PS Vita. Il vous faudra tout recommencer si vous souhaitez débloquer les mêmes récompenses sur PS4.

Jeu testé sur PS3, puis essayé rapidement sur PS Vita et PS4

Type: Infiltration

Editeur: Sony

Age/Pegi: 16+

Sortie: 20.08.2014

Multi-joueurs: -

Plates-formes: PS Vita, PS3, PS4

Testé sur: PS3

Notation

Ma note 

7 - agréable