Quatrième de couverture :La fable prétend que le travail est un trésor. Mais pour certains, il est seulement alimentaire. Ils sont nombreux, les employés surqualifiés de ce grand magasin de luxe, à enchaîner les contrats d’une semaine. Comme ce démonstrateur de karaoké spécialiste de Baudelaire. Ou cet ancien militaire, embauché comme vigile juste avant Noël pour éviter un attentat au rayon jouets. Caissière depuis peu au niveau - 1 avec un bac + 7, la narratrice ne serait-elle pas en droit d’espérer mieux ? Elle refuse de croire que ses perspectives se résument au fascicule Encaisser sans problème qu’on distribue aux débutants. Un inconnu à la cantine lui a bien promis des jours meilleurs, mais elle ne les voit pas venir. Et si c’était ça, la vraie vie ? Si l’avenir n’avait rien d’autre à lui offrir que cette menue monnaie à ranger méthodiquement dans le tiroir ? S’ils avaient tous passé leur tour ?
Clotilde Coquet est née en 1977. Parle-moi du sous-sol est son premier roman.