"Il y a des jours tellement remplis de grands évènements que les mailles du filet de la mémoire se resserrent de plus en plus et finissent par ne ramener que des choses insignifiantes, d'ordinaire vouées à l'oubli."
Joachim Meyerhoff, écrivain et acteur, a passé sa jeunesse entre les murs d'un hôpital psychiatrique. Son père, grand lecteur taciturne au charisme imposant, en était le directeur, et toute la famille de l'auteur était donc installée dans une partie du bâtiment qui jouxtait un immense parc. Fréquenter des êtres différents, entendre leurs cris au milieu de la nuit, était le quotidien et une normalité pour le jeune garçon qu'il était. C'est ainsi la chronique d'une enfance pas comme les autres qui nous est contée ici.
Ce roman est ma première lecture de rentrée littéraire. Mon choix s'est porté sur ce titre car j'ai été attirée d'emblée par sa très belle couverture et son sujet. Et j'y ai retrouvé avec plaisir ce ton qui me plaît souvent dans les romans allemands, un certain regard ironique, distancié, sur la vie. Ce ton a su me conduire jusque vers les dernières pages, même si je dois avouer que les aventures du jeune Joachim, assez ordinaires, cataloguées, m'ont bien souvent profondément ennuyées. La lumière de ce roman, le fait qu'il amène à penser que les malades ne sont pas toujours ceux que l'on croit, n'ont pas suffit à atténuer ma déception grandissante. Il m'a manqué je pense un réel moteur narratif, visiblement absent. Dommage.
L'histoire de cette enfance "parmi les fous" a selon la quatrième de couverture été la sensation littéraire 2013 en Allemagne.
Editions Anne Carrière - 22€ - 21 août 2014
Je participe au challenge 1% rentrée littéraire de Hérisson... (et je commence par une déception) qui consiste à lire au moins 6 livres de la rentrée littéraire [clic ici pour plus de détails] - n° 1/6
posté le 30 décembre à 17:50
Je viens de finir ce livre et j'ai adoré. J'ai lu ton post et je n'ai pas ressenti la même chose. J'ai eu du mal à le démarrer mais après je l'ai lu d'un seul coup.