Aujourd’hui mettons un peu de bleu dans notre regard… et partons juste comme ça à Thira/ Fira pour l’heure du déjeuner.
Nous y sommes arrivés, après une longue excursion dont nous n’avions pas trop pris la mesure (et sur laquelle je reviendrais parce qu’elle vaut vraiment la peine).
Pour l’heure, embarquons pour la capitale de l’île de Santorin…
Nous avons souvent en tête lors qu’il est question de l’île de Santorin, l’image de la petite église blanche à toit bleu (qui fait le plus souvent la couverture des brochures de séjours pour la Grèce), ou mieux encore celle d’un village immaculé accroché à la montagne.
Bien entendu tout cela représente fidèlement ce que l’on peut voir sur l’île. Dans la capitale, Thira (ou Fira selon les orthographes), on trouve dans le dédale de ruelles, des hôtels magnifiques, des restaurants de toutes les sortes et une multitude de boutiques.
En arrivant d’Oia, la ville la plus au Nord, et la plus connue par ses images de cartes postales, il faut traverser un village appelé Firostefani. Commençons la visite par là et jusqu’à Thira/ Fira.
Serpentant entre les murs blanchis, les ruelles dessinent un labyrinthe dans lequel il s’agit de poursuivre sa progression. Nous cherchons alors à nous rapprocher de la mer pour longer la côte en suivant un chemin en corniche.
Nous arrivons à une première église à Firostefani, elle est assortie au ciel, et arbore les couleurs du drapeau national. En poursuivant et avant de voir la mer, nous passons près de maisons aux entrées soignées et des hôtels cossus.
Nous commençons à avoir une vision de la ville.
Les maisons sont ouvertes, soignées, et fleuries. Les murs sont fraichement peints, et les couleurs égayent le regard.
A mesure que l’on progresse la ville prend du volume.
Du côté de la mer, les bateaux de croisières débarquent sans cesse (mieux vaut les voir de haut et de très loin).
Ici les animaux sont alanguis, paisibles, sur le seuil des maisons.
Ici comme nous le traiterons dans les « coulisses de l’île », un des points les plus remarquable, est que l’île est perpétuellement en construction. Les maisons se font, se défont, se font repeindre etc… Et les portes solitaires, qui ont tant retenu mon attention, paraissent encore plus étonnantes, dans ces conditions.
Tandis que la plupart des hôtels ont de types d’escaliers aux marches peintes avec précision, si photogéniques.
Nous progressons et bientôt la montagne et sa falaise se dévoilent davantage.
Firostefani se déploie sur la côte.
Une autre église marque notre point d’étape et le panorama imprenable que l’on peut avoir de cette hauteur.
La ville de Firostefani étincèle sous le soleil de midi. Nous poursuivons notre marche pour atteindre ses ruelles.
Ici la végétation des cours et des jardinets, concurrencent le bleu profond de la mer, du ciel et des dômes. Et les murs jouent les tableaux abstraits, par leurs lignes et leurs couleurs découpées.
Du côté de la mer, c’est la profusion de lieu de détente : piscines à débordement, terrasses, vue sur la mer…
On arrive alors dans les rues de la ville, aux pieds de l’église que nous avons aperçu au loin.
Les rues sont paisibles. La montée certaine. Nous attendons de redescendre dans les ruelles de l’autre côté. En regardant derrière nous, nous apercevons au loin Oia, puis le haut de la ville de Firostefani accrochés aux falaises, villes neiges éternelles dans cette île chaude.
Nous passons dans les ruelles, près des habitations. Ici les terrasses sont diverses.
Et, enfin se révèle Thira/ Fira…
Ici on traverse une zone en travaux, les façades sont repeintes, les murs retapés.
Nous passons dans le dédale des ruelles et nous notons alors les différents clochers que nous avions vu voir de loin.
Les couleurs sont éblouissantes et nous rejoignons bien vite les rues plus ombragées, truffées de boutiques et de restaurants.
C’est là que nous nous attablons pour profiter d’un repas bien mérité après notre randonnée. Et c’est là également que nous nous arrêtons, avant de reprendre très vite avec un autre aspect de l’île de Santorin…