Je trouve que, face au besoin de résurgence intellectuelle, à des fins bien évidemment de réactivité politique, il est d’un sentiment tout à fait partagé, que l’on s’empare d’une lettre ouverte, pour non seulement, en dégager la teneur, les tenants et les aboutissants, mais aussi et surtout, parce que tournant en boucle sur le net, d’un certain honorable Ousmane Gaoual Diallo, député de l’UFDG, lequel semble avoir voulu, tirer à boulets rouges, sur l’architecture de la gouvernance politique et économique, érigée et engrangée, depuis l’entame du processus de démocratisation effective, à l’aide des mots sur fond d’un discours assez lugubres, quoi que attentatoires et instiguant à la retenue, pour une gestion apaisée du pays, mais non tonitruant du moment que les graves manquements et atteintes, qu’il met en exergue, ressortent de l’imbrication d’un amas, de confluences sociologiques et politiques, suffisamment décriés, mais non extirpés, à bien des égards, de l’approche politique, affichée et entretenue, depuis des lustres, de surcroît, quand la nature, ainsi que les caractéristiques concourant à l’inscription de l’évolution sociétale, dans un canevas linéaire, sont absents de l’imaginaire de l’élite politique et intellectuelle.
En outre, bien que nous soyons au commun et en toute lucidité, appelés à imaginer les solutions contribuant à faire émerger la Guinée, des sphères tentaculaires de la morosité institutionnelle, la léthargie économique et l’instabilité politique, assortie du respect scrupuleux des préalables à la consolidation de l’état de droit, il nous revient parallèlement un devoir intellectuellement symbolique, de pourvoir à une approche des difficultés de la nation, débarrassée du sbire de la phobie ethnique, si bien, que par ce biais, on s’offre une arme redoutable de dissuasion à l’égard des bradeurs de l’ordre juste, tout comme, on s’ancre par ce biais dans une perspective de référence absolue, de modèle en la matière.
Par ailleurs, loin d’une adhésion ipso facto à l’idéal politique incarné par la mouvance présidentielle, au contrario de l’acceptation du principe de libre affirmation de ses opinions, les divergences non sur fond de crispation politique, plutôt en référence à la contradiction selon la dialectique, y compris la démocratie, la culture de la transparence, une gestion optimisée et saine des deniers publics, la lutte contre la corruption sans répit, la parachèvement de l’oeuvre de démocratisation cadencée au rythme des crises récurrentes et épisodiques, les innombrables violations des droits de l’homme et politiques bien qu’inhérentes à toute démocratisation que seule la justice permet de juguler l’inadéquation avec les aspirations légitimes du peuple, à l’éclosion d’un climat de paix et d’unité, bref j’en passe, je trouve pour ma part, qu’au delà, des interactions idéologiques infructueuses, les assertions stériles et une quelconque opposition désagrégeant à souhait et tripatouillant à volonté, que la somme des difficultés auxquelles, la Guinée, vaque résolument à enrayer, de la plate forme du leadership, du moins dans le discours, mais non avéré dans les faits, ainsi que les actes posés, dont la tangibilité ne sied point, tout au moins trahit, l’idéal esquissé, trouvent leurs irréductibles et irascibles causes, au sein des vestiges aussi bien de la période pré-coloniale, que post-coloniale, auréolées des artefacts des régimes successifs ayant présidé aux destinées de la nation.
En conséquence et comme, la nature de l’évolution sociétale et politique, nous laisse en présager la nature, la Guinée continue à demeurer dans le sillage de son encrage idéologique d’antan, ses relents pseudo patriotiques désagrégeant, ainsi que son inconstance politique et intellectuelle, dans la marche qui fait d’un pays, un géant, puis qu’à revoir, de près le schéma politique mis en place, le mode de gestion imaginé, et les réformes engagées sur fond de politiques héritées du réceptacle des régimes précédents, on s’aperçoit:
primo: que l’élite politique et intellectuelle locale est à pied d’oeuvre, d’où une très mauvaise interprétation de la notion de continuité de l’état, du moins, comme en rêverait
secondo: que les mêmes méthodes ont toujours prévalu
tertio: Nous avons les mêmes hommes au four et au moulin
En conclusion, quoi qu’elle ait changée de façade, la Guinée n’aura pas bougé d’un iota, du moins, au regard, des reflux de la gouvernance politique, jusque là observée et connue de tous, d’ailleurs, les exemples sont légions à cet effet.
Je mets cette occasion solennelle à profit, pour aussi bien rendre hommage amplement mérité à tous les dignes fils de ce pays, lâchement tombés sur le champ liturgique de la conquête sociale, qu’en appeler au triomphe de la justice, sans omission faite des enquêtes qui font l’objet de profil bas, pour dénicher les coupables.
A cet effet, on serait bien tenté d’appeler Guinée vision 2014