Renaissance #4:
Annie Haslam: chant
Rob Hendry: guitare
John Tout: claviers
John Camp: chant, basse
Terence Sullivan: batterie
Un cas unique dans l'histoire du rock: lorsqu'il publie son troisième album, le groupe Renaissance n'a plus aucun point commun avec la formation originale.
Pourtant, dans l'entourage du groupe, Jim Mccarty et Michael Dunford sont bien là, et vont composer, avec la lyriciste Betty Thatcher, un premier album pour cette formation que l'on peut surnommer Renaissance 2e génération.
Cet album est publié courant 1972: "Prologue", produit par Renaissance & Miles Copeland.
Prologue (Michael Dunford)
Kiev (J.Mccarty-B.Thatcher)
Sounds of the sea (M.Dunford-B.Thatcher)
Spare some love (M.Dunford-B.Thatcher)
Bound for infinity (J.Mccarty-B.Thatcher)
Rajah Khan (Michael Dunford)
D'abord la voix. La voix incroyablement puissante et émouvante d'Annie Haslam. Là est toute la force de Renaissance.
La voix d'Annie Haslam, le piano de John Tout et les compositions complexes et épiques de Michael Dunford.
Une musique symphonique, poétique, lyrique, pas assez rock pour entrer dans la catégorie "rock progressif" et trop complexe pour celui de "folk progressif".
Cet album reprend le style du Renaissance des deux premiers albums, avec une petite différence: beaucoup de guitare électrique.
Avec le départ de Rob Hendry peu de temps après la sortie de l'album, et une participation plus active de Michael Dunford pendant l'enregistrement du prochain album, celle-ci va rapidement laisser place à une guitare acoustique classique.
"Prologue" va peiner à trouver son public. Un public qui n'a pas oublié le Renaissance de Keith Relf et peine à prendre le nouveau au sérieux.
Cet album est pourtant excellent, même si on sent un groupe de musiciens engagés pour l'occasion et non uni derrière leur vision de leur propre musique.
Cela viendra avec le temps, Renaissance sème patiemment les graines du succès qui donnera ses fruits dans les années à venir.
© Pascal Schlaefli
Urba City
20 Août 2014
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