[GC14] Alien Isolation – seul mais en mauvaise compagnie

Découvertes

Publié le 20 août 2014 par spacecowboy

[GC14] Alien Isolation – seul mais en mauvaise compagnie

Un joueur et un Alien sont dans un vaisseau spatial. Un Alien tombe dans le vide galactique, qui reste-t-il ? Le joueur, insomniaque pour les prochains jours.

Comme la plupart des stands à la Gamescom, le bloc Alien est complètement bouché à la vue. Pour découvrir le monstre, il faut se faufiler dans une première salle d’attente sombre avant de pénétrer dans l’antre. Des écrans et des manettes PS4 dont le câble sort timidement d’une armoire. Si l’on peut s’étonner que la démo présentée ne tourne pas sur PC, un mauvais esprit de l’équipe Be-Games fera la remarque pertinente que « ça tourne peut-être sur PC avec une manette PS4 pour la forme ».

« Comment allez-vous survivre ? »

Impossible donc d’affirmer que le rendu de la démo sera celui des versions sur consoles (de nouvelle génération), mais cela est très plausible. Comprenez : Alien Isolation n’est pas la prochaine sensation technique. Qu’importe, le vaisseau accueillant le niveau de la démo est correctement restitué. On y déambule pour dénicher des ressources et surtout… pour jouer à cache-cache avec l’Alien. Et là, on le voit, au fond d’un couloir, farfouillant dans des caisses. Majestueuse et superbement animée, la Bête fait tout ce qu’elle doit faire : elle fait peur, elle impose le respect et elle semble insaisissable.

Œuvrant pour la protection des espèces en voie de disparition, je pars à l’aventure sans arme. Je me dirige au radar et au capteur sonore, rassuré par mes gadgets. L’ouverture du niveau promet d’ailleurs un succès bien mérité à celui qui s’en sortira sans utiliser ses appareils de localisation – un vrai défi qui devrait motiver les amateurs à parcourir plusieurs fois l’aventure, qu’on annonce assez courte. Mais subitement, Alien Isolation me rappelle qu’il est calibré pour le jeu en solitaire et sans distraction. Le steward du stand qui place un joueur à côté de mon poste suffit à foutre ma partie en l’air. L’Alien me repère la seconde suivante et me dévore avec gourmandise. Ce n’est pas l’effroi total, mais la vue de ce fauve bondissant sur vous est perturbante. Le personnage de l’Alien est véritablement la star du jeu, sur tous les plans.

J’ai encore le temps de relancer la partie. Cette fois, je me dirige vers ce lance-flammes. Bien décidé à griller des saucisses d’Alien, j’essaie mon bec Bunsen. Mais c’est qu’il entend bien, l’animal ! Il ne lui faut pas cinq secondes pour visualiser la source du son : le guignol au lance-flammes. Je n’ai même pas le temps d’ouvrir le feu, l’Alien me renverse et se restaure d’un appétit insatiable.

Bon, cette fois, je laisse la place aux joueurs suivants. Ma courte rencontre avec Alien Isolation m’a appris le principe de base du jeu : il ne faut pas déconner avec l’Alien ! Contre lui, votre personnage ne fait pas le poids et se sent toujours menacé. L’ingrédient principal d’un survival horror classique est donc présent, intensément. Le Nemesis de Resident Evil est un monstre au grand coeur à côté de cette bête agile et féroce qui ne rate jamais sa proie.

En sortant du stand, j’aperçois… un Alien, enfin un être humain déguisé en Alien, mais saisissant de naturel. Il s’accroupit et je m’approche timidement. « Fais gaffe, il va faire un truc » entends-je derrière moi et je prends mes distances. Décidément, on ne fait pas le fier devant cette créature et on ne se demande même plus si elle est capable de nous faire flipper pendant toute une aventure ludique. C’est couru d’avance.

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Alien Isolation sera disponible à partir du 7 octobre sur PC, PS4, Xbox One, PS3 et Xbox 360. <div class=" ssba"="" itemprop="name">