Retour sur la prestigieuse vente de yearlings d’août à Deauville. Agés de 18 mois, ces poulains à haut pedrigee ont fait l’objet d’une demande soutenue émanant d’acheteurs internationaux.
source: Arquana
Chaque année après le 15 août, Deauville vit au rythme des ventes de yearlings, ces chevaux de 18 mois. En 2014, le coup d’envoi de cette prestigieuse vente aux enchères où les acheteurs viennent du monde entier, a été donné le samedi 16 août. Le catalogue porte sur 365 yearlings. Les plus beaux spécimens sont proposés durant les deux premiers jours.
Malgré la parité dollar-euro, les journées de ventes ont été soutenues et la demande reste d’origine fortement internationale. Dans un contexte géopolitique troublé, les chevaux de course peuvent apparaitre comme une valeur refuge pour certains acquéreurs.
Sur l’ensemble du week-end (la 1ère partie du catalogue), le chiffre d’affaires a atteint un peu plus de 29 millions d’euros, en hausse de près de 9% par rapport à 2013. Le prix moyen cumulé des yearlings s’inscrit à 228.870 euros en hausse de 7,5%.
Un yearling d’Invincible Spirit a été adjugé 1,1 million d’euros. C’est au terme d’un duel d’enchères rythmé l’opposant à David Redvers, représentant l’écurie de Cheikh Fahal Al Than (Qatar), que Peter Doyle, agissant pour Mayfair Speculators (Afrique du Sud) a signé le bon d’achat.
Le prix de vente record pour cette édition s’est établi à 1,2 million d’euros, pour un cheval acquis samedi par Saleh Al Hamaizi et Imad Al Sagar (Koweit).
Comme ces chevaux n’ont pas encore fait leurs preuves sur le champ de courses, ils peuvent se révéler brillants ou… toquards. Même à des prix nettement plus abordables, je ne conseille guère d’investir dans un seul « cheval », un placement très aléatoire. Les écuries proposées notamment par Arquana permettent de répartir les risques.
Si le sujet vous intéresse, j’y reviendrai dans un prochain billet de blog.
En attendant, pour saisir l’ambiance de cette vente aux enchères, je vous propose d’écouter cette vidéo… en anglais.