Laura, une jeune femme aux origines bretonne et galloise, est agent immobilier depuis peu. Certains appartements parisiens qu’elle fait visiter lui causent des angoisses oppressantes qu’elle ne parvient pas à comprendre et à gérer. D’autant plus qu’elles sont exacerbées par un rêve récurrent qui met en scène une maison inconnue.
Euh… Comment dire ? Je suis un peu perplexe. Que retenir de ce roman ? Pour moi, pas grand-chose. Une belle couverture et de bonnes idées (l’atmosphère gothique, la mélancolie, les songes, la poésie, le surnaturel), mais une forme et une construction qui ne conviennent pas. L’héroïne, éthérée, absente, ne m’a pas plu ; son passé, sa famille, son père, la maladie, tout cela par contre est très intéressant, mais trop secondaire à mon goût et surtout étrangement présenté. Tout est découpé selon une logique qui m’échappe. C’est trop abstrait pour moi ce genre de style, ça ne me parle pas. À la fin de l’ouvrage, la signification de la maison qui hante les rêves de l’héroïne nous est donnée, mais elle est trop simpliste. Et complètement sans intérêt, puisque c’est ce dont on se doutait depuis le début. Et qu’est-ce que ça apporte ? Rien.
Une quatrième de couverture alléchante, mais une grosse déception. Les dernières pages ont été lues à la vitesse v-v-prime, tellement j’en avais ras-la-casquette. Franchement, ceux qui ont aimé ce récit, je ne comprends pas ce qu’ils y ont trouvé.
FRAPPAT Hélène, Lady Hunt, Actes Sud, 2013
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