Si un film est bon quand il provoque chez le spectateur l'effet désiré par le réalisateur (ici une femme), avec moi il a bien réussi , j'ai marché à fond , j'étais très éprouvée et en même temps émue par le petit garçon. Samuel ; six ans, , comme c'est le cas dans beaucoup de films, semble plus adulte que sa mère. Celle-ci , une femme bonde au visage angélique, a perdu son mari alors qu'il la menait à l'hôpital pour l'accouchement.. Elle ne s'en remet pas, elle évoque plusieurs fois cet épisode dans le film. Elle est très fragile , a un comportement bizarre avec son fils. J'ai été choquée par le fait qu'il dorme dans le grand lit de sa mère (à la place du mari , en quelque sorte) et qu'elle se masturbe au risque de réveiller l'enfant.. Celui-ci lui dit "je veux que tu sois heureuse " , il a six ans ....
Arrive assez mystérieusement , un livre soit-disant pour enfant, "Babadook ". On plonge dans le fantastique . Ce monstre va hanter la maison , effrayant la mère plus que l'enfant...
La réalisatrice a eu le courage de s'attaquer à la relation "mère-fils" , la mère étant sacro- sainte et bonne pour son enfant... ce qui n'est pas le cas ici .
C'est le premier long métrage de cette réalisatrice australienne.