Le morceau rituel de la soirée sera la valse Betinotti, de Piana et Manzi, enregistrée par Hugo Del Carril, disparu un 13 août, il y a vingt-cinq ans. Cet enregistrement comprend une longue introduction poétique dite par Centeya lui-même, ce qu'on appelle en Argentine des glosas. Ce premier morceau sera exceptionnellement suivi d'un autre, en l'occurrence Dios se fue de vos, de Luis Stazo et Centeya, avec des glosas de ce dernier, là encore dites par lui.
Pour le centenaire de Troilo, on regardera un extrait du long métrage, Vida Nocturna, où Pichuco interprète sa milonga fétiche La Trampera, à la tête de son orchestre (1).
Le centre de la soirée sera consacré à la présentation de la biographie de Centeya, publiée par Roberto Selles et Matías Mauricio, préfacée par Oscar del Priore. Horacio Ferrer et la fille de Julián Centeya participeront à cette petite table-ronde avec les deux auteurs.
L'espace artistique sera lui aussi consacré aux œuvres du poète qui sont assez peu connues et peu pratiquées par les interprètes actuels.
Le magazine culturel de tango Tinta Roja d'août a consacré une critique à ce nouvel ouvrage. Pour accéder à l'article (en espagnol, bien sûr), cliquez ici.
(1) A ce sujet, les personnes séjournant du côté de Tarbes ne doivent pas manquer le 21 août, après-demain, la conférence que donnera Solange Bazely sur le musicien portègne. A voir sur son blog, Bandonéon Sans Frontières.