Be-Games en expédition Gamescom a pu tester le remake de Gauntlet, peu avant sa sortie début septembre.
La borne imposante (image tirée du site The Arcade Flyer Archive)
Gauntlet nous avait laissé le souvenir d’une grosse borne d’arcade pouvant accueillir huit mains. Et c’est plus ou moins ce qui nous attendait au stand dédié au remake du classique. Un écran gigantesque, quatre manettes et un divan : la configuration est idéale.
Mais d’abord, on attend… plus longtemps que prévu. Le stand de Gauntlet à la Gamescom se trouve à proximité de celui consacré à The Evil Within, vers lequel nous nous serions dirigés si notre potentielle position dans la file ne se situait pas au panneau décourageant « une heure d’attente ». Nous nous rabattons donc sur ce mini-salon Gauntlet, auquel nous pensons accéder dans les cinq minutes… Bref, on ronchonne un peu, ce qui n’échappe pas au responsable des goodies qui nous offre de multiples jambons gonflables en plastique (« tu penses que ça peut rapporter du fric si on le met sur ebay encore sous blister ? »).
Notre tour est venu, nous sommes cinq pour quatre manettes, mais l’entente est bonne chez Be-Games (« on va se refiler la manette, t’inquiète »). Chacun des quatre élus du départ choisit son personnage parmi la clique habituelle : un guerrier, une valkyrie, un elfe et un magicien. La partie démarre rapidement, comme dans un bon jeu multi que prétend être Gauntlet. En local – jusqu’à quatre donc – une bonne odeur d’arcade pénètre dans nos narines (à moins que ce ne soit le parfum pétrole du jambon gonflable). En ligne, ce sera déjà moins drôle.
En local, Gauntlet fait le job… mais pas beaucoup plus. Mauvais signe, nous ne faisons aucun bruit pendant la démo. Nous jouons studieusement à ce qui devrait être une partie de rigolade. Mais le jeu ne nous ennuie pas non plus, et nous restons sur notre faim lorsque la démo se termine (comme un chacal) juste avant un premier boss.
Entre-temps, nous avons découvert une base de jeu solide, à défaut d’être novatrice. Les personnages disposent de leur propre (petite) palette de mouvements. Par exemple, la valkyrie peut se défendre avec son bouclier et le lancer au loin pour décapiter les malheureux qui n’avaient pas à se trouver là. Ne disposant pas d’une attaque de mêlée, l’elfe devra lui impérativement se tenir loin de la castagne et décocher des flèches bien placées. Les quatre héros sont donc complémentaires et forment une équipe bien balancée pour se lancer à l’assaut des grappes de vilains. Entre deux découpages de monstres, les membres de l’équipe chassent les trésors, la nourriture et les clés ouvrant les portes. Un peu de liberté dans la linéarité générale.
Techniquement, Gauntlet n’a pas une gueule de porte-bonheur. L’environnement visité dans la démo était terne et manquait d’effets impressionnants. Les ennemis ne sont pas non plus marquants visuellement et pas très imaginatifs en termes d’attaques spectaculaires. Cependant, Gauntlet est parfaitement fluide et bien lisible même à quatre joueurs (sur l’immense télé de démo du moins).
Vous pourrez vous procurer Gauntlet à partir du 3 septembre 2014 et au prix de 20 euros sur Steam. Aucune sortie sur consoles n’est prévue jusqu’à présent, mais rien ne s’y oppose véritablement. Gauntlet pourrait tourner sur n’importe quelle machine de salon, même de la génération précédente, et probablement aussi sur Vita. Les amateurs de prouesses techniques n’en seront pas forcément ravis…