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La cloche de détresse de Sylvia Plath

Par Kllouche
La cloche de détresse de Sylvia Plath
Editions Denoël (Empreinte) - Traduction de Michel Persitz - Paru le 25 avril 2014 - 368 pages - 14.90 € - Pour l'acheter
  • Résumé:
Esther Greenwood, dix-neuf ans, est à New York avec d'autres lauréates d'un concours de poésie organisé par un magazine de mode. De réceptions en soirées passées pour tuer le temps, ce sont quelques jours d'une existence agitée et futile que vit la narratrice. En même temps, elle se souvient de son enfance, de son adolescence d'étudiante américaine, des amours qu'elle a connues. Tout bascule lorsque Esther quitte New York. Tentatives de suicide, traitements de choc, guérison, rechutes, et, pour finir, l'espoir. Esther est à la fois «patiente» dans l'univers hospitalier et observatrice au regard aigu de ce monde, qui a pour toile de fond l'Amérique des années 50.
  • Mon avis:
Ma mère l'a lu. Ma sœur l'a lu. Je l'ai lu. Nous sommes unanimes, nous avons adoré ! Je suis ravie d'avoir pu recevoir ce livre de la part des éditions Denoël. Il a déjà bien servi puisque que nous sommes donc trois à avoir usé cet exemplaire. Et il y a de grandes chances qu'on y revienne encore dans le futur, pour le relire. Ce livre aura une belle vie, celle qu'il mérite : La cloche de détresses'est révélé être un condensé de tout ce que l'on aime. Alors plutôt qu'un long discours, voici une synthèse de ce qui nous a marqué:
L'une des choses que nous avons le plus apprécié est à quel point le sujet et l'écriture semblent modernes. Même si l'histoire prend place dans l'Amérique des années 1950, elle convient encore tout à fait à notre époque.

Un autre aspect qui nous tient particulièrement à cœur est l'atmosphère créée par Sylvia Plath. Grâce à un personnage navigant avec la folie et sombrant peu à peu dans les ténèbres, la morbidité transperce le livre, sans être trop oppressante mais rendant le lecteur très inconfortable vis à vis de sa lecture. En cela, je trouve à cette histoire un petit air des romans de Tracy Chevalier. Comme on est aussi fan de l'auteur, c'est un compliment! Enfin, l'auteur utilise un vocabulaire très riche et des structures de phrases assez travaillées (la traductrice a forcément fait du bon boulot!). Loin d'être prétentieuse, Sylvia Plath est une poétesse qui nous offre des descriptions précises, délicieuses et visuelles.

Je serai bien curieuse de lire une étude sur ce livre, pour voir quelle part d'elle-même l'auteur a mit dans son héroïne et extrapoler le contexte historique et social.  C'est dommage qu'elle est mis fin à ses jours en n'ayant laissé dernière elle qu'un seul roman. A seulement trente et un ans, elle maîtrisait déjà très bien son talent pour l'écriture ! (Ceci est la compilation de trois avis; je m'excuse si ça paraît assez désorganisé! )

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