Incipit:
" Lorsqu'ils s'étaient installés à la campagne, dans la maison proche de Rieti qu'il avait achetée bon marché après sa retraite puis retapée pour une grosse somme d'argent, Vincenzo avait commencé à souffrir d'insomnies. Il ouvrait les yeux tantôt à quatre heures quarante, tantôt à cinq heures dix- telles étaient plus ou moins précisément les heures-, et il faisait des mots croisés"
Le titre ne paraît pas de saison... quoique
Voici, extrait du site des éditions du Seuil, l'argument d'une lecture plutôt tentante, ainsi qu'une brève présentation de l'auteur
Arrivée à la cinquantaine, Costanza traverse une sorte d’hiver : en proie à une soif insatiable de lumière et d’amour, elle arpente les rues de Rome et en particulier le mausolée de la sainte dont elle porte le prénom, où elle croit entrevoir la clef d’un mystère commun. Mais c’est la mort de Bruno, un photographe allemand de grand talent, qui lui apportera la solution à sa quête. L’ordinateur qu’il lui a légué renferme non seulement ses travaux sur les statues antiques, sorte de testament spirituel, mais aussi une incroyable surprise. Car l'hiver, à Rome, est parfois traversé par une lumière si vive qu’on en est presque aveuglé.
Tout en finesse, Elisabetta Rasy nous offre un roman de formation d'un genre inédit, celui de la maturité d’une femme.
Écrivain et journaliste, Elisabetta Rasy a passé son enfance à Naples, puis a déménagé à Rome, où elle vit actuellement. Spécialiste de littérature féminine, ses livres ? romans, recueils de nouvelles et essais ? sont traduits en différentes langues.
Un hiver à Rome, Elisabetta Rasy, roman traduit de l'italien par Nathalie Bauer, Ed. Seuil, mars 2014, 120 pp