Ray Donovan // Saison 2. Episode 4. S U C K.
Jusqu’où peut aller cette saison 2 de Ray Donovan ? Je me le demande bien. Notamment car je ne sais pas vraiment quoi attendre de la suite de la saison finalement. Elle a beau avoir son
potentiel, je dois avouer que je suis tout de même circonspect. Sans trop savoir pourquoi j’ai l’impression que « S U C K » n’était pas un très bon épisode de Ray Donovan et pourtant…
j’ai adoré. C’est une très bonne chose que d’apprécier des séries sans trop savoir pourquoi et cela m’arrive maintenant avec celle-ci. C’est bel et bien la preuve qu’il se passe quelque chose là
dedans tout de même, quelque chose de bien plus intéressant que l’on ne pourrait le croire. Enfin, c’est en tout cas ce que j’ai bien envie de croire personnellement. Ray tente de sortir Tiny du
pays. C’est le partenaire de Sully qui refait donc surface et qui doit être protégé par Ray. Tout cela est tout de même un peu tiré par les cheveux, surtout que l’on a parfois l’impression que
Ray Donovan ne sait pas trop dans quelle direction aller. Alors que cette série est pourtant pleine de potentiel pour faire beaucoup plus. Sauf que voilà, j’ai bien aimé toutes les scènes de Ray
alors que ce personnage semble errer un peu de partout dans les rues de Los Angeles.
Mais c’est important pour Ray d’errer ou en tout cas de faire errer le personnage. Cela parvient à lui donner un arrière goût de véritable réussite. En tout cas j’en suis personnellement assez
fan car je vois que quelque chose se passe de ce point de vue là et c’est ce que j’ai envie de voir grandir dans la série. Ray est un héros cabossé. Il peut être à la fois quelqu’un d’exécrable
comme quelqu’un d’adorable, même si le premier adjectif prévaut sur le second. En effet, j’aime bien le fait que la série parvienne à nous offrir un spectacle visuellement intelligent lui aussi.
Notamment car l’on a l’impression de plonger dans un vrai polar, très noir. Ian Biederman l’a bien compris, il faut que l’on nous offre l’occasion de voir cette série dynastique sous un jour
différent. La manière dont l’éclairage est exploité, dont la mise en scène sert le récit, tout cela on ne le retrouvait pas forcément dans les trois premiers épisodes de la saison. Le principe
reste pourtant le même dans le sens où Ray Donovan reste encore une fois la série qu’elle a toujours été. Cet épisode ne change d’ailleurs pas grand chose à la dynamique déjà installée mais il se
passe malgré tout un je ne sais quoi qui rend le tout efficace.
Note : 7.5/10. En bref, un solide épisode de Ray Donovan malgré ses faiblesses. Je n’ai pas vu le temps passer.