Sa lecture est facile car il est bien construit en 25 chapitres aux intitulés clairs. Mais il réunit de très nombreuses informations tant historiques que géographiques ou politiques. Il permet de démonter les idées reçues qu'on a en général sur les protagonistes. Il empêche surtout ceux qui, au motif de ne pas comprendre ce conflit majeur et qui semble inextricable, qui hante le monde depuis plus de 70 ans, préfèrent l'ignorer.
Le livre commence par une chronologie qui s'arrête en 2013, date de sa parution. John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, annonçait la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Bien sûr, l'été que nous venons de connaître n'y figure pas. Mais Gérard Dhôtel permet remarquablement de s'orienter, de tenter de comprendre cette guerre. C'est la condition pour envisager une solution, non?
En route alors pour découvrir:
- L'histoire du judaïsme
- D'où viennent les Palestiniens
- Le sionisme
- La Palestine sous mandat britannique
- La Shoah
- Une terre pour les juifs
- La naissance de l'Etat d'Israël
- La première guerre israélo-arabe
- Les réfugiés palestiniens
- L'expédition de Suez
- La guerre des Six jours
- La guerre du Kippour
- La paix avec les pays arabes
- La résistance palestinienne
- La guerre au Liban
- Les colonies israéliennes
- Les deux Intifada
- Les accords d'Oslo
- Quel Etat pour les Palestiniens?
- Les territoires palestiniens
- Le problème de Jérusalem
- Où en est le processus de paix?
- Les Palestiniens déchirés
- Israël aujourd'hui
- Scénarios pour le futur
On le voit, les chapitres sont équilibrés entre les parties.
"Ce livre", fait savoir Gérard Dhôtel, "se veut le plus simple et le plus complet possible. Mais il ne peut être ni neutre, ni objectif, car souvent, les faits historiques eux-mêmes sont sujets à diverses interprétations... De plus, certains de ces faits ne peuvent pas être justifiés tant ils sont injustes, inqualifiables, cruels...donc condamnables."
"Israël-Palestine, une terre pour deux" permet de comprendre cette situation qui paraît inextricable. Merci Gérard Dhôtel.