Habitués de ce blogue, vous savez que je suis très très intéressé par la zizik, forme de voyage facilement accessible et à peu de frais.
J
'ai baptisé mon catalogue sonore d'incontournables de quatre mots tirés d'albums dont je ne causerai pas, conscient de l'avoir déjà fait ici trop souvent. Ils sont tous les 4 mémorables pour moi en ce sens qu'Ils ont tous les 4 changé ma vie à leur façon. Ces quatre disques sont dans mon ADN, j'en connais chaque son, chaque accord, et ils me transportent encore de manière inexplicable dans des endroits continuellement nouveaux même si les notes restent inchangées. Ils atterrissent tout simplement à des lieux différents selon la météo mentale et physique des saisons."Idiote" pour The Idiot d'Iggy Pop.
"Bassesse" pour Low de David Bowie.
"Inoubliable" pour The Unforgettable Fire de U2.
Par ordre de création. Blonde et idiote bassesse inoubliable c'est aussi B.I.B.I. c'est à dire moi.
Blonde et idiote bassesse inoubliable c'est également parce que ça pourrait évoquer une maîtresse, une erreur commandée par une appendice précise du corps. Ce que le musique est très souvent. Quand elle reste inoubliable pour les bonnes raisons.
Février 1982.
À Noël, j'ai reçu de mes parents un système de radio/cassette que je ne lâcherai plus jamais. Je suis en 5ème année et mes goûts musicaux sont plus ou moins existants encore. Je ne jure que par le hockey. C'est d'ailleurs par ce que les gars font jouer dans le vestiaire avant les matchs et dans les pratiques que je commande à mes parents qui me demandent des idées pour mon anniversaire de 10 ans, trois suggestions:(que je ne connais parce qu'il a récemment arraché de ses dents la tête d'une chauve souris vivante sur scène, ce que je trouve cool-pas mes parents)
-Joan Jett
(parce que moi aussi j'aime le rock'n roll)
Mes parents, inquiets de mon choix d'Ozzy, prendront une semaine pour étudier mes choix et iront même à la bibliothèque afin de s'informer sur qui est Joan Jett. (on était encore loin de l'internet).
Ils prennent tant de temps à m'acheter une cassette ("T'es sur que tu ne voudrais pas Roger Whitaker ou Grease?")que j'ai le temps de me faire une idée et on dit beaucoup de bien du nouveau Iron Maiden.
Mais j'ai écouté cet album(cassette) sans relâche dans ma radio que j'aurai tant aimé.
Ce qui était à l'époque du "heavy metal" me semble bien bénin aujourd'hui. C'est même plutôt de l'opéra rock progressif si vous voulez mon avis.J'avais un 10 ans tout neuf
et le band de Leyton en Angleterre allait nous offir son 3ème album, le premier avec Bruce Dickinson à la voix et le dernier avec Clive Burr à la batterie.
...à un "6" de faire le lien avec le diable....
(Parlant de lien quelques semaines plus tard je devenais le plus grand Duranies sur terre et un an plus tard, le plus grand Bowiemane... trouvez le lien, vous!)
La toute première chanson est une erreur selon le bassiste et auteur du morceau Steve Harris qui voulait commencer fort avec un morceau punché. Le morceau "envahit" bien l'espace sonore mais les membres d'Iron Maiden restent déçus.
Steve Harris et le guitariste Adrian Smith unissent leurs efforts pour le morceau suivant, un hommage à la série qui mettait en vedette Patrcik McGoohan (Qu'on entend en ouverture).Dickinson y signe aussi plusieurs accords mais n'a légalement pas le droit d'en parler.
Adrian Smith avait signé le dernier morceau de la Face A des années auparavant mais en a changé les accords afin de "l'améliorer" et la faire vivre sous le nom d'Iron Maiden. Stev Harris y met aussi du sien sur ce morceau qui met en vedette un personnage
: Charlotte, the harlot, qui revient sur quatre morceaux du band (celui-ci est le second).La face B s'ouvre avec la chanson titre dont l'ouverture, narrée par le comédien Barry Clayton (après que Vincent Price eût demandé l'astromique somme de 25 000 Livres Sterling pour cette même performance vocale, ce que le groupe a poliment refusé de payer) est inspirée par le texte des Révélations dans la Bible, d'un cauchemar d'Harris après avoir visionné tard dans la nuit Damien:Omen II et d'un poème de Robert Burns: 'Tam o' Shanter.
Run to the Hills sera la lien "grand public" du groupe et le premier extrait de l'album envoyé en single aux radios. Dickinson et Harris signent ce morceau ensemble mais Harris est le seul crédité toujours pour des raisons légales. Cette chanson est l'une des plus populaire de tout leur répertoire.
Running Loooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooow...Steve Harris, Dave Murray (L'autre guitariste) et Clive Burr signent ce grandiose morceau qui sera le seul à survivre dans toutes les tournées du band (sauf une seule) par la suite.
Pour amateur de Métal, de hard rock, de rock progressif, de air guitar d'opéra rock, de films d'horreurs.