The Last Ship // Saison 1. Episode 7. SOS.
J’ai récemment lu l’avis de quelqu’un sur The Last Ship qui disait que la série passait énormément de temps à faire des épisodes de remplissage au lieu de se concentrer sur son histoire de virus.
Au fond, je peux comprendre que certains téléspectateurs soient déçus de ce point de vue là, mais je ne pense pas qu’il faille le voir comme une fatalité. En effet, je trouve que malgré tout la
série parvient à installer un véritable climat de tensions par moment et notamment dans cet épisode. Je me demande bien vers où toute cette histoire va bien nous emmener. C’est en tout cas ce que
je me suis au début de l’épisode. En effet, le fait que Chandler et Tex se retrouvent au milieu de l’océan sans aucune aide à part leur radio était presque une sorte d’hommage à Open Water sans
les requins. C’est une bonne idée. En tout cas la tension s’installe donc très rapidement autour de Chandler et Tex, surtout du message de notre Capitaine qui n’a pas envie d’être sauvé, qui
préfère mourir pour le bien de tout le monde. Mais au fond le but de The Last Ship ce n’est pas vraiment de chercher à en raconter énormément plus à ce sujet. Bien au contraire, le but est avant
tout de créer des environnements. A la fois avec de la tension, mais aussi avec de l’émotion et du patriotisme plus qu’il n’en faut.
Et de ce point de vue là, The Last Ship tente de faire quelque chose d’assez efficace en son genre. J’aime bien le fait que l’on mette en danger des personnages, surtout que cet épisode permet
aussi d’attendre une suite. Chandler n’est pas sauvé par le Nathan James mais par l’on ne sait pas trop qui. D’ailleurs, j’aime bien le fait qu’il y ait des enjeux de ce point de vue là, cela
permet d’attendre quelque chose de la part de la série et de ce qu’elle peut réellement faire. Le scénario n’est pas très dense, pas très réfléchi, mais peu importe une fois de plus. Le plaisir
du téléspectateur ne passe pas du tout par le scénario. En tout cas ce n’est pas pour ça que je regarde cette série, loin de là. Ce que j’aime bien au delà de l’environnement de tensions que
tente d’introduire cet épisode, c’est bien évidemment toute cette histoire qui donne un peu de pertinence au virus. Les flashbacks sur ce scientifique sont tout de même assez intrigants et
laissent attendre quelque chose d’un peu plus rythmé pour la semaine prochaine (en tout cas j’espère qu’ils vont revenir sur le sujet, ce serait bête de l’étouffer aussi rapidement qu’il a été
introduit, d’autant plus qu’il ne reste que trois épisodes après celui-ci).
Note : 5.5/10. En bref, malgré ses facilités, sa simplicité, j’aime toujours autant The Last Ship.