Je le reconnais, au départ je pensais (encore) vous parler de circuits et de voitures mais je me suis ravisé : au prochain article, vous n’y couperez pas… sachez-le ! Non, aujourd’hui je viens simplement déplorer l’absence du mode multijoueurs à « écran splitté » dans de nombreux jeux vidéos de cette dernière décennie. A vrai dire, ils se font tellement rares, qu’après une rapide recherche, vous n’aurez aucun mal à trouver des centaines de discussions tentant d’établir une liste des jeux offrant cette possibilité. Ce constat du tout « online » est assez regrettable, d’une part car ce mode de jeu ne favorise pas vraiment le rapprochement et d’autre part car ce dernier nécessite de posséder plusieurs ordinateurs connectés, etc.
En d’autres termes, il devient vraiment difficile de venir s’agglutiner entre amis autour d’un ordinateur ou d’une console pour jouer « tous en même temps ». Pourtant il faut bien reconnaitre que, sur un ordinateur en tout cas, ce ne sont pas les ports USB (ou autres) qui font défaut. De ce fait, les activités vidéo-ludiques en groupe le sont de moins en moins, sauf si l’on considère que, avoir le nez plongé dans son smartphone, en est une.
Je garde pourtant d’excellents souvenirs de folles et interminables nuits passées entre potes sur Mario Kart, Street Fighter, Mortal Kombat, etc. Heureusement, certains éditeurs de jeux vidéos se mettent parfois à reconsidérer ce mode de jeux qui a fait le bonheur de tant de joueurs il y a quelques années en arrière. Je pense notamment à Codemasters qui avait abandonné ce mode (après Colin McRae Rally 2005) dans DiRT (2007) et DiRT 2 (2009) mais qui a récemment changé son fusil d’épaule avec son grand retour dans DiRT 3 (2011) !
Ne connaissant que très peu le monde des consoles de salon, j’espère que sur ce point là, ces dernières sont un peu mieux loties… même si j’ai des doutes. Donc, s’il vous plait, chers éditeurs, remettez nous ce mode « écran divisé », que nous puissions nous éclater à nouveau, entre potes, jusqu’au petit matin et autour d’une table pleine à craquer de canettes de coca, chips et autres biscuits à la composition incertaine.
En attendant, une chose est sûre, les bonnes vieilles consoles (retrogaming inside) ont encore de beaux jours belles nuits devant elles.