Vous le savez tous, qui dit nouveau film de Michael Bay, dit nouveau film ou vos neurones vont chauffer……..ah non, on me souffle dans l’oreillette que je dois confondre avec quelqu’un d’autre. Oui, le Bay, c’est le mec à qui on file des millions de dollars, qui s’achète pleins de trucs, et qui casse tout après, juste parce que ça l’éclate ! Pourtant, le Michael Bay, il a surpris pas mal de monde avec son No pain no gain, un film basé sur une histoire vraie, et, ô surprise, il y avait quasiment pas d’explosions dedans et le film était plutôt sympa.
Mais le père Bay, il n’en avait pas oublié ses robots qui se foutent sur la gueule pour autant, non, Monsieur s’est quand même attelé à faire un quatrième film à sa franchise qui rapporte des millions de pépètes ! Désormais, Transformers 4 sera une espèce de reboot, mais qui n’oublie pas ce qui passé dans le troisième film quand même. Désormais, Shia Labeouf, Megan Fox (ou Rosie Huntington pour le 3 !) ou encore Josh Duhamel ne sont plus de la partie.
Pour ce quatrième opus, on remplace LaBeouf par Mark Whalberg et, bon, c’est toujours Bay aux commandes, donc il faut obligatoirement qu’il foute une bombasse dans son film, et à la place de Megan Fox, nous avons le droit à Nicola Peltz, qu’on avait déjà aperçu dans la série Bates motel.
J’admets qu’en allant le voir, j’attendais absolument rien du film, j’y allais en pensant à un nouveau Transformers, toujours avec les mêmes défauts et qualités que les précédents, j’y allais juste pour profiter d’un petit spectacle estival comme Bay sait les faire.
Hé bien, je dois dire que ce Transformers nouveau cru, m’a plutôt surpris, et en bien ! Mais parlons d’abord de ses défauts, même si le père Bay m’a bien surpris avec son nouveau Transformers, il garde encore certains tics qu’ont lui reproche. Tout d’abord, l’humour, s’il est beaucoup moins présent (rassurez-vous, pas de John Turturro en dessous du scrotum d’un robot, ce coup-ci !), l’apparition d’un certain personnage en la personne de Stanley Tucci gâche un peu le ton plus sérieux que le film lançait. Pareil, le Bay, il ne peut pas s’empêcher d’engager une bombe dans le rôle féminin, et, par un moyen, ou par un autre, on verra toujours le cul de Nicola Peltz en premier plan. Et on n’évite pas non plus les clichés, avec, les Chinois qui sont forcément forts en kung-fu. Un autre élément bien propre à Michael Bay et à la saga, c’est le placement de produits à outrance, on verra des marques dans chaque plan, dont une scène qui fait un peu pub genre : »Quand tout va mal, prenez une bonne bière ! ».
Parlons maintenant des bonnes choses du film, contrairement aux précédents volets avec leurs humours aux ras des pâquerettes, ce quatrième volet adopte un ton bien plus sombre et sérieux. Il n’hésite quand même pas à foutre quelques blagues par-ci, par là, mais c’est un peu comme si Bay s’était assagi. D’ailleurs, certaines scènes m’ont surpris, le genre que j’aurais jamais cru voir dans un Transformers.
Et puis, là, on a le droit à un Optimus Prime bien plus énervé qu’avant, qui croit de moins en moins en l’humanité, et qui fonce dans le tas pour sauver les siens, et ça, ça fait plaisir à voir ! Au niveau action, parce que c’est quand même pour ça que vous allez le voir, et bien, ça reste du Michael Bay et ça dépote toujours autant, j’ai même trouvé les scènes d’actions mieux filmées. D’ailleurs, la meilleure scène d’action ne concerne même pas les robots géants, mais des humains, et permet de voir la chine autrement.
Annoncées en grande pompe, les Dinobots viennent aussi filer un coup de main, et il ne faudra pas s’attendre à les voir au bout de 30 minutes de films, ils n’arriveront que vers la fin, permettant d’offrir une excellente scène d’action au film.
En bref, il est clair que ce nouveau Transformers ne réconciliera pas ceux qui crachaient sur les 3 premiers, mais on sent que Bay a voulu faire quelque chose de différent, et il faut saluer ça, car ce quatrième épisode est bien différend.
Note : 7/10