Bon… comment dire… on est à J-30 et ça y est, c’est le stress…
Mais, étant donné que j’ai fait le pari avec un ami, il y a quatre mois, d’arrêter de boire (suicide social pour une Bretonne), je ne peux pas me "détendre" en savourant un Cosmo quand je commence à stresser.
Alors, lorsque je pense aux derniers détails concernant le départ, je ressemble plutôt à ça :
Pourtant, pas de quoi s’affoler.Il faut juste penser aux derniers détails : chaussures de randonnées à acheter, faire une liste des vêtements à ne pas oublier avant le départ, régler toutes les questions d’ordre administratif, prendre rendez-vous à l’ANPE, aller au rendez-vous à l’ANPE, aller chercher mes lunettes et mes lentilles qui me sauveront pour 6 mois, réunir les derniers sous nécessaires pour atterrir sereinement sur le territoire australien, finir les 3 semaines de boulot à l’hôtel où je bosse, voir les amis une dernière fois, ne pas oublier de photocopier tous les documents importants, ne pas oublier d’inscrire les adresses dans un petit carnet d’adresses pour envoyer des cartes postales aux accros (bon… on stockera ça sur ordi au final), etc.
Pas de quoi stresser!
Je pars juste un an à l’autre bout du monde. Même l’auberge de jeunesse en Australie a été réservée (AUS $190 = 132€ pour une semaine) : YEAH! Notre périple à Perth commencera donc chez THE Shiralee, une auberge de jeunesse située en plein dans le "downtown" de Perth. La réservation a été faite directement par mail avec Tim, le gérant de l’auberge.
Pour le reste : rien de bien affolant ou d’infaisable pour le moment. Mai, comme à chaque grande aventure, plein de questions trottent dans la tête. Est-ce que ça va bien se passer? Est-ce qu’on va enchaîner galère sur galère? Et si j’oublie un truc? Et si les douaniers veulent pas de moi dans leurs pays? Et si j’ai pas assez d’argent?
Du coup, en se faisant des montagnes de pas grand chose, j’imagine les randonnées sur l’île de Bali comme ça :
les hébergements comme ça :
et les cuisines des restos comme ça :
Et les autochtones?
Pour le moment, j’imagine les Australiens comme des grands surfers bronzés, avec un accent super fort, et au physique super musclé :
Pourtant, je suis prête à parier, que je vais plutôt tomber sur des "Aussies" qui ressembleront à ça :Les paris sont ouverts… MAINTENANT!
Je me rappelle encore de ce que j’entendais avant de partir au Canada :
"Tu vas nous trouver un bûcheron et tu vas rester vivre là-bas"
"Dans ta cabane au Canada…"
"Tabernacle"
"Tes potes vont bien monter une canadienne?"
"Tu vas choper un accent, je te raconte pas!"
Au final, j’ai vécu la majorité de mon séjour dans une ville de hipster et j’en suis revenue avec de jolis progrès en anglais.
Maintenant, pour l’Australie, advienne que pourra et on verra.
Ce sera sûrement une aventure riche en émotions, riche en aventures et riche en rencontres. Bien sur, j’entends toujours des :
"Mais t’as pas peur?"
"Ah bah oui, t’as pas de mecs donc pas d’attaches donc c’est plus facile pour toi de voyager."
"Ah non mais moi, je pourrais trop pas faire ce que tu fais t’as vu. J’peux juste pas."
Mais au final, on prend tous des choix différents dans la vie, alors autant les assumer.
Et puis, pour qui veut : un pied-à-terre vous attend au pays des kangourous!