L’annonce de son décès a provoqué un élan d’hommages, en premier lieu aux Etats-Unis.
C’était un clown magnifique, un acteur aux multiples facettes.
Mais, comme en chaque clown, la tristesse se lovait ! Le masque hilare cachait une désespérance prenant ses racines dans le mal universel.
L’alcool et la drogue l’auront aidé à s’évader, parfois.
Puis la mort il s’est donné. En dernier acte !
Salut l’artiste !
Pendant que les combats font rage Dans ce coin d’Ukraine oriental Que les esprits noyés d’orage Éclairent la nuit d’un feu létal Et qu’à Gaza, triste désert L’enfant se meurt d’assèchement Sous le tonnerre noir de la guerre Tu as souhaité le néant.
Salut Robin, triste poète Disparu dans le cercle flou Des larmes qui montent à la tête Entre deux rires quelque peu fous. Adieu Robin, clown éclairé Par la gravité de nos vies Que tu savais désamorcer En quelques tons de facétie.
Au revoir Dame Doubtfire Tu as le bonjour du Vietnam Et tant d’amour venu d’ailleurs De tous pays par vagues à l’âme Adieu Robin, clown attristé Qui cachait sous les traits de fête Le gris de notre humanité Et l’harmonie insatisfaite !
Jusqu’à plonger dans le lagon Troublant de la poudre maudite Pour supporter le noir démon Des espérances interdites Puis te donner en dernier acte Sur le grand plateau de la mort En nous laissant vive et intacte L’hilarité en contrefort !