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Le voyage de Robey Childs - Robert OLMSTEAD

Par Wakinasimba

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Editions Gallmeister, 3 avril 2014, 229 pages

Résumé de l'éditeur :

Un matin de 1863, la mère de Robey Childs s'éveille bouleversée par un songe. Un grand danger planerait sur son mari, soldat de la guerre de Sécession.

Elle envoie Robey, son unique enfant, âgé de quatorze ans, sur les traces de son père avec pour seule arme une veste réversible aux couleurs des uniformes de chacune des deux armées. Commence alors pour Robey un voyage qui bouleversera sa vie.

Monté sur un cheval noir hors du commun, cadeau providentiel d'un de ses voisins, il traversera un pays en ruine, découvrant sur sa route la véritable nature des hommes. Le Voyage de Robey Childs est le récit d'une quête initiatique, subtile fable aux accents d'épopée qui traverse l'histoire d'un pays déchiré par une guerre fratricide.

Mon avis :

Sacré voyage que celui du jeune Robey Childs, parti chercher son père en pleine guerre de Sécession.

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans une sorte de transe narrative, loin du monde et du temps, et nous parle de la nature si proche.

Puis l'action se met en place et se déroule au rythme de la marche du cheval qui va porter Robey jusqu'au champ de bataille.

Des personnages croisent sa route, profiteurs de guerre et autres contrebandiers. Très peu, finalement, au regard de la bataille qui se déroule non loin.

Puis Robey atteint Gettysburg et découvre cet immense gâchi humain où tous se mélangent.

Waterloo avait eut son Victor Hugo ; Gettysburg a trouvé son auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle des différents chevaux que Robey utilise pour parvenir à son but.

Citation :

"Leurs cris d'avertissement et leurs silences creux témoignaient de la grande tuerie et de l'hécatombe qui avaient eut lieu là d'où ils venaient. Ils étaient morts sur le champ de bataille, et maintenant ils mouraient de la route et sur la route, et ceux qui tombaient étaient réduits en bouillie par les roues cerclées de fer qui leur passaient dessus, par les sabots des chevaux et le piétinement de tout ces soldats qui allaient pieds nus". (p.126)


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