La famille : stop ou encore ?

Qui ne connaît pas l’adage « on ne choisit pas sa famille ». Et bien, il est difficile d’aller à l’encontre de cette évidence. M’enfin : choisit-on ses parents ? Bien sûr que non. Choisit-on ses frères et sœurs ? Bien sûr que non. Choisit-on les époux(ses) de secondes noces de ses parents ? Bien sûr que non, même si on peut quand même essayer de tout faire pour mettre fin à une prison psychologique dans laquelle des êtres antipathiques à l’égo surdimensionné et au courage digne des plus grands couards de l’Histoire aiment à enfermer leur partenaire pour la vie, juste pour se sentir moins minable et inutile.

Avant d’aller plus en avant, je tiens à clamer haut et fort que toute ressemblance avec une ou plusieurs personnes existant ou ayant existé ne serait que pure logique coïncidence.

Alors certes, on ne choisit ni la maladie mentale qui font que certains membres de sa proche famille ne savent vivre que dans le malheur et n’arrivent à en sortir qu’en voyant les autres malheureux et qui, pour y parvenir, sont vraiment prêts à tout, ni la « pièce rapportée » qui aurait mieux fait de ne pas être rapportée vu qu’il pourrit toute réunion de famille à laquelle il est invité (invité par défaut et par bonne éducation ainsi que probablement par charité chrétienne, même si on rêve tous qu’il comprenne qu’il ne sera jamais le bienvenu maintenant) à force de se prendre pour un grand de ce monde alors qu’il n’est qu’un bouseux mal dans sa peau, frustré et en mal de reconnaissance.

De même, on ne choisit pas sa belle-famille où la belle-sœur a un QI qui se compte avec les doigts d’une seule main et dont la jalousie n’a d’égal que son oisiveté et sa fainéantise, sans oublier bien sûr la belle-mère qui a décidé que sa fille avait encore besoin, à 32 ans, de ses conseils aussi utiles que les commentaires de Christian Jean-Pierre lors d’un match de l’équipe de France (j’aurais pu aussi prendre l’exemple des commentaires ô combien utiles et intéressants des commentateurs de France2 pendant les JO, le Tour de France ou toutes les épreuves que nous avons la malchance de suivre sur cette chaîne), alors que sa fille a réussi dans un pays étranger à obtenir un BAC+5, trouver un travail en CDI dans une chaîne d’information internationale, trouver un mari (moi, bon ok, là elle pouvait faire mieux, mais j’ai toujours dit qu’elle était « presque » parfaite, le « presque » tenant au choix de son mari), fonder une famille et acheter un appartement financé à 100% par le travail du foyer fiscal. Malheureusement, mon âme-sœur, cette perle rare au charme naturel, à la douceur qui se reflète sur son visage, à la patience incroyable et à la gentillesse sans limite, ne choisit pas non plus sa famille.

C’est pas beau la famille vu sous cette angle ?? D’autant que les comportements les plus odieux, touchant parfois à l’irréel, de tous ces êtres ignobles et méprisables interviennent durant notre deuil périnatal, et à une période où d’autres complications font leur apparition en guise de cadeau-bonus de la vie, histoire d’avoir une année 2014 mémorable à tous les égards. Quitte à faire les choses, autant faire les choses bien.

Que penser de la nature humaine dans ces conditions ? A croire que la famille profite de cette période si dure à vivre et à surmonter pour régler des comptes qui traînent depuis l’enfance et qu’ils n’ont pas su gérer eux-mêmes. A croire que voir un proche dans une telle détresse leur donne un peu de baume au coeur, eux qui jalousent la vie des autres, leur réussite, leurs responsabilités surtout parce qu’ils sont des assistés permanents incapables d’accomplir quoique ce soit, par manque de courage, de sens des responsabilités ou tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les capacités. C’est bien là le problème. Et puis, quand on est con, on est con, et pour la vie. Comme le disait Coluche, le problème avec l’intelligence c’est qu’on pense toujours en avoir assez vu que c’est avec elle qu’on juge. Je vous laisse méditer là-dessus.

Mais on ne touche pas à ma famille, ils l’apprendront à leurs dépens prochainement. La vengeance est un plat qui se mange froid et j’ai appris à être patient.

Toutefois, si on ne peut choisir sa famille, il nous reste la liberté. La liberté de ne plus les voir d’une part. La liberté de vivre sans eux d’autre part. Mais surtout, la liberté de ne plus jamais les revoir. On s’en porte tellement mieux au final.

La tranquillité a un prix, mais le bien être de ma famille n’en a pas !