Après quelques semaines de vacances bien méritées, je reprends le fil du Blog avec un petit billet sur mon dernier Platine. Il est tout chaud (et sent le sable chaud) puisque je l’ai obtenu hier après-midi. J’ai quelques articles à faire sur des 100 % engrangés pendant les congés mais cela peut attendre.
Mon 28ème Platine est donc tombé sur Tearaway, la dernière hype du studio Media Molecule, créateur de Little Big Planet et grand amateur de projets décalés. Lors de sa sortie le jeu ne m’a clairement pas attiré mais je guettai une bonne opportunité de me le prendre en raison de ces chiffres magique que sont "2 / 10" et "10 h".
Je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de jeux "indés" / décalés / artistiques à la Puppeteer, Child Of Light et compagnie, mais je dois avouer avoir pris un certain plaisir sur Tearaway. Après quelques mois de traques j’ai fini par choper le jeu d’occasion dans un Micromania (22 € plus un bon de réduction de 10 €) et je me suis lancé dans l’aventure au début de l’été.
Mes premiers pas ont été un peu soporifiques mais j’ai rapidement été conquis par l’inventivité de certaines phases de plateformes et l’utilisation très interactives de la Vita (tactile avant et arrière, micro, caméra, …). Ce n’est que vers la fin du jeu, pourtant très court, que j’ai connu une certaine lassitude et le fait de devoir refaire les niveaux pour récupérer les derniers collectibles m’a un peu découragé.
J’ai donc laissé Tearaway de côté le temps de mes vacances et m’y suis remis à fond en début de semaine pour tenter de compléter la liste de trophées. Après plusieurs nouvelles parties sur les différents niveaux et une bonne dose d’énervement, le Platine est tombé.
Il n’y a rien de particulier à dire sur les trophées. La plupart sont liés au déroulement de l’histoire et à la collecte de tous les collectibles du jeu. Pour cela vous pouvez vous aider des guides de THC ou de PS Trophies. Ce dernier vous indiquera notamment les points chauds concernant les confettis et Scraps un peu cachés.
La majeure partie des trophées tomberont lors de votre premier run, sans trop y faire attention. Il vous faudra ensuite refaire les niveaux pour glaner les derniers collectibles (guide sous le nez de préférence). Il est en effet assez aisé d’en rater un et de devoir encore se retaper tout un niveau, donc soyez vigilants car c’est extrêmement chiant de refaire 50 fois le même monde…
Les seuls trophées demandant un minimum de doigté sont les trois trophées argents exigeant de finir un niveau sans perdre son timbre. Ce sont trois niveaux de plateformes pures qui n’ont rien de très compliqués mais qui peuvent très vite devenir énervant en raison d’une maniabilité pas toujours optimale. Rassurez-vous, en deux ou trois essais ça passe facile.
Le trophée qui m’a le plus énervé c’est La tour infernale, qui vous demande de faire tomber une pile de 6 Scraps. Vous ne pouvez le faire que vers le milieu du niveau Le site du crash et sur le principe ce n’est pas très dur car vous devez simplement rouler pour faire s’écrouler une pile de 6 Scraps noirs. Le seul truc c’est qu’il faut être rapide pour les faire chuter avant que le dernier ne saute et que ces cons ont tendance à se suicider en se jetant sur des objets du décors… Vous devrez donc recommencer tout le niveau pour qu’il y ait à nouveau 6 Scraps. Et croyez-moi, ce niveau je l’ai recommencé un paquet de fois !
Un dernier détail sur le trophée Déchiqueté (éliminer tous les Scraps). S’il ne tombe pas après votre dernier Scraps tué, pas de panique. Continuez ou refaites un niveau et le trophée poperas au prochain ennemi tué.
Contrairement à beaucoup de joueurs, Tearaway n’est pas un coup de cœur pour moi et je ne crierai pas au génie. Le jeu est plutôt amusant et malin, mais je le trouve très vite lassant et sa maniabilité perfectible m’a un peu irrité. Cela reste toutefois une expérience agréable mais que je suis bien content d’avoir terminé !
Après trois mois sans Platine, les choses sérieuses reprennent !