The Knick // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Créé par Jack Amiel (Miracle en Alaska) et Michael Begler (Malcolm), réalisée et produite par Steven Soderbegh (Magic Mike, Ma vie avec Liberace) et avec Clive Owen (Les Fils de l’Homme), The
Knick est une série pleine d’ambitions. Elle cherche à nous raconter l’histoire de la médecine parfois de façon très scolaire mais aussi en nous démontrant qu’à cette époque là, les techniques
n’étaient pas celles d’aujourd’hui. Tous les appareils électroniques d’aide n’existaient pas et la chirurgie était beaucoup plus rustique et rudimentaire. Quoi qu’il en soit, The Knick nous offre
ici une introduction qui me rappelle énormément ce que les anglais peuvent faire dans le registre de la série médicale d’époque. C’est un joli compliment dans le sens où les anglais sont vraiment
les rois de la série d’époque. Ce premier épisode fait donc un joli petit travail d’exposition et nous présentant l’univers médical mais également en nous racontant comment le tout fonctionne
réellement à cette époque. La mécanique est parfois un peu présente mais globalement, ce qui réussi à ce premier épisode c’est que les personnages ne sont pas conventionnels. On n’a pas
l’impression d’entrer dans un quelconque moule avec eux et c’est une très bonne idée.
Le staff de l’hôpital Knickerbocker de New York, des chirurgiens aux infirmières, doit repousser les limites de la médecine au début du XXe siècle, à une époque où le taux de mortalité a
soudainement augmenté et où les antibiotiques n’existent pas encore….
Il y a de toute façon dix épisodes pour voir besoin The Knick et ce qu’elle peut nous raconter de beaucoup plus intriguant par la suite. Le héros (incarné par Clive Owen) est clairement un
personnage charismatique. On voit de toute suite, notamment quand il fait ses opérations face à une assemblée, que les choses vont grandir et que ce personnage est amené à devenir quelqu’un de
légèrement plus piquant par la suite. Car le but n’est pas de faire dans la série linéaire qui nous raconte encore et encore les mêmes choses. En tout cas, je suppose que ce n’est pas le but de
The Knick. Car au delà d’être une série sur les techniques de chirurgie de l’époque et de la médecin moderne qui est en train d’éclore petit à petit, c’est aussi une série d’époque comme les
autres qui s’attarde avec simplicité sur les personnages de la série afin de faire des choses beaucoup plus grandes par la suite. Quoi qu’il en soit, le tout fonctionne dans ce pilote et j’ai
bien envie d’en voir plus. C’est un moyen aussi de voir le recyclage de Steven Soderbergh qui a plus ou moins quitté le cinéma pour la télévision.
Note : 6.5/10. En bref, un solide premier épisode.