Un premier album éponyme en 2003, un second en 2005 également éponyme (Elbicho II), et voici en 2007 leur 3ème et à ce jour dernier album studio du groupe. Intitulé, non pas Elbicho III, mais Elbicho VII (pour l’année de sortie ?), il conclut une trilogie remarquable.
En effet, le groupe espagnol, ils sont huit !, joue un flamenco à mi-chemin entre le classique ou traditionnel et le nuevo flamenco. Évidemment, Elbicho a tout de suite été classé dans ce dernier mouvement. N’allez pas pour autant les rapprocher de Chambao ou encore de Ojos De Brujo. Les sonorités actuelles sont moins présentes que chez ces derniers qui utilisent bien plus l’électronique, par exemple.
Elbicho VII vous propose un aperçu grandiose de la musicalité d’Elbicho, avec en prime les participations d’artistes tels que Bebe sur « Ropa tendía », pour ne citer qu’elle. D’ailleurs, rappelez-vous, on retrouvera le chanteur Miguel Campello et le guitariste Victor Iniesta sur le second album de la chanteuse, Y, plus exactement sur le morceau d’ouverture « No+llorá ».
N’hésitez cependant pas à vous tourner vers chacun des deux premiers albums, qui sont tout aussi jouissifs.
Aujourd’hui, alors que le groupe n’est pas officiellement séparé mais plutôt en hiatus depuis 2011 (on peut lire sur le site, vide, « Elbicho se para, no se separa »), plusieurs projets sont d’actualité : Miguel Campello tourne en solo, Candelaria dont font partie plusieurs des membres d’Elbicho (le flûtiste Juan Carlos Aracíl, le clavier Mario Díaz Bermejo, le batteur Antonio Mangas et le bassiste Carlos Tato) et le projet Vibra du percussionniste David Cobo Amores. Pour ne pas l’oublier, je terminerai en nommant le trompettiste du groupe, Pepe Andreu Garzón, qui, de son côté, accompagne divers artistes notamment en tournée ou participe à des bandes originales.