Alimentation et réflexion : le choix d’être végétarienne ?

♡ Il y a quelques semaines, j’avais expliqué comment, au terme de nombreuses années, j’avais fini par dire non au régime amaigrissant, au profit d’une alimentation globale plus intelligente, mais riche en plaisir.

♡ L’article d’aujourd’hui s’inscrit à la suite du précédent, puisque j’ai fait le choix, peu à peu, de modifier mes habitudes alimentaires dans un but de santé et de bien-être. Ma consommation de viande s’amenuise, et j’expérimente l’alimentation végétarienne. Je vais vous expliquer les étapes qui ont marqué l’évolution de mon alimentation dans ce sens (vous aller voir que ce n’était pas gagné d’avance…), et les questions que je me pose encore aujourd’hui.

Elevée à la malbouffe

♡ Non, ce n’était pas gagné d’avance. Mes parents, davantage par facilité que par nécessité de budget, ne m’avaient pas inculqué la notion de « bien manger ». A la maison, la charcuterie grasse premier prix, les nouilles trop cuites recouvertes de substitut de fromage râpé, les viandes brûlées, les plats préparés en boite, les fritures, étaient le lot quotidien de nos assiettes. Et quand les légumes apparaissaient, c’était pour justifier une période de régime « post-fêtes », mais l’entracte sain ne durait jamais longtemps.

♡ J’ai donc été nourrie à la malbouffe, et fatalement, j’ai rapidement été une enfant en surpoids, comme tous les autres membres de la famille. Arrivée à l’âge adulte et complètement maître de la manière de me nourrir, j’ai été saisie par la nécessité de m’éloigner de toutes ces mauvaises habitudes tenaces.

Tout ce que mon estomac ne tolère pas …

Quand le corps dit « non »

♡ Des problèmes de santé m’ont considérablement aidée à faire les choix alimentaires les plus judicieux. Malgré une santé de fer, j’ai découvert que mon point faible était le terrain digestif. Au cours des dernières années, j’ai eu le bonheur de connaitre plusieurs infections digestives lourdes, qui m’ont conduite à des arrêts de travail et à des convalescences à rallonges.

♡ En 2008, j’ai contracté un campylobacter jejuni, charmante petite bactérie qui m’a terrassé tout l’été. Au terme d’un traitement lourd, j’ai réussi à anéantir la bestiole, et mon médecin m’a appris que cette infection était liée à la consommation de la viande de poulet contaminée. Après avoir renoncé au lait de vache qui me détraquait, je suis devenue paranoïaque de la volaille. Et de toute chair morte et cuite dans mon assiette.

Une histoire de goût

♡ La viande a peu à peu disparu de ma vie sans grande difficulté. Je suis très gourmande du poisson, des produits de la mer, des légumes, des céréales. En revanche, je n’aime pas le goût du porc et les graisses que l’on peut trouver dans toutes les viandes. Je trouve même le jambon blanc gras et la charcuterie me dérègle l’estomac.

♡ Dans mon frigidaire, je fais désormais le choix du bio, non OGM,  et production maraichère et fruitière cultivées sans pesticides. Je ne suis pas devenue une orthodoxe de l’assiette, comme peuvent le penser certains de mes proches, je suis simplement dans le souci de m’alimenter avec le meilleur. cela peut sembler bien précoce, mais j’ai un souci accru de bien vieillir, et d’avancer dans le temps en bonne santé et avec un parfait bien-être. J’ai notamment arrêté de fumer l’an passé, pratique le sport de manière régulière, et veille donc à mon alimentation.

Des fruits et du thé, la meilleure des collations

 Echapper aux filières alimentaires toxiques

♡ Les nombreux scandales alimentaires des trente dernières années n’incitent pas à l’indifférence. La production alimentaire mondiale est désormais industrielle, et le profit, au centre de tout, est devenu la norme. La logique est inversée, il faut maintenant vivre avec l’idée que la vigilance est le meilleur moyen de ne pas manger n’importe quoi. Et au milieu de tout ceci, les animaux meurent dans la surexploitation humaine.

♡ Je ne suis pas (encore) paranoïaque, mais ces préoccupations m’interpellent, et ont pesé dans ma démarche : je refuse l’idée d’être dupée dans mes choix nutritifs. La lecture des compositions est devenue une étape de mes courses au supermarché, et je cuisine à chaque repas. Cela me semble indispensable pour avoir la main sur tout, c’est mille fois meilleur et pas plus chronophage que d’ouvrir une boite avant de se mettre à table.

Folle des fruits de mer …

Une difficile renonciation

♡ L’idée du végétarisme me trotte donc dans la tête depuis de nombreux mois. Mais malgré l’adoption des protéines végétales, de l’exclusion de la viande bovine, porcine, de la volaille, du lait de vache, il reste difficile de renoncer à certains aliments que j’aime pas dessus tout. Le poisson et les fruits de mer en premier lieu.

♡ Je ne crains pas les carences, car les végétariens peuvent en témoigner les premiers : il suffit de garder une alimentation équilibrée pour ne manquer de rien, même si la liste des aliments autorisés est diminuée. De plus, renoncer à toute chair animale ne me semble pas un problème quant à mes habitudes privées, mais je crains de ne pas pouvoir assurer en public ou lors de repas à l’extérieur de chez moi.

♡ J’ai mis dans mes favoris le site internet de l’Association Végétarienne de France, qui est très complet et excellente source documentaire sur le sujet. Il m’a permis d’isoler le vrai du faux au sujet d’un mode alimentaire assez méconnu. Certaines amies bloggeuses m’ont également conseillé la lecture de Mon Premier Diner Végétarien, d’Alice Hart, dont je devrais commencer la lecture bientôt.

♡ Vous l’aurez compris, je suis en phase de transition et de réflexion. Et vous ? Végétariennes ? Végétariens ? Complètement réfractaires ou intéressés par la question ? Je serai ravie d’en discuter avec vous, comme toujours, via les commentaires. Dans l’attente de vous lire, à très vite. Bisous bisous ♡♡♡