Magazine Politique
Pétition sur " http://fr.public-debt.org "
Pour que l'argent nous serve, au lieu de nous asservir!
MOTIFS :
En cette période de crise financière et économique, le soutien des États aux banques risque d'alourdir encore la dette publique dont les seuls intérêts annuels engloutissent déjà la quasi totalité de nos impôts sur le revenu.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqués, dépassés ?
Comprenez-vous que l'Europe s'apprête à renflouer les banques avec des milliards d'euros alors que des postes sont supprimés dans la fonction publique, que vos retraites diminuent, que l'on vous oblige à travailler plus longtemps, que l'on ferme des petits hôpitaux, maternités, des tribunaux par cause de déficit budgétaire ? Comment se fait-il que l'Europe et les États Unis soient capables d'imaginer un plan de sauvetage de plusieurs milliers de milliards pour sauver le système financier au prix d'une dette encore alourdie, alors qu'ils restent impuissants à trouver les « petits » 100 milliards qui résoudraient le problème de la faim dans le monde , de la santé et de l'éducation dans le monde entier?
Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les peuples sont tenus en matière monétaire qui permet de telles aberrations.
Bien sûr on peut se dire que tout cela nous dépasse, que l'on n'y peut rien à notre niveau... Détrompez-vous ! Nous pouvons par notre action initier une solution rapide à une partie des problèmes.
Nous pouvons non seulement résoudre la question de la dette publique mais en plus nous donner les moyens de financer l'immense chantier à mettre en œuvre pour permettre à tous une réelle amélioration de la qualité de la vie, sans oublier personne.
Pure utopie pensez-vous? Certainement pas ! Savez-vous que :
- Depuis 1971, plus aucune monnaie n'est liée à un étalon réel (or), ce qui la rend depuis totalement virtuelle et donc potentiellement infinie. Seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l'émission.
- En 1973, la France s'est légalement obligée d'emprunter sur les marchés financiers cette monnaie dont elle avait auparavant le pouvoir d'émission!
- Contrairement à ce que croit la majorité d'entre nous, ce ne sont plus les États qui émettent la monnaie, mais le système bancaire privé. La Banque Centrale Européenne à seulement le monopole de l'émission des pièces et billets, (soit 15% de la masse monétaire);les banques commerciales créent la différence, soit 85%. Comment ? Lorsqu'elles acceptent une demande de crédit. Elles ont donc en main le destin des peuples puisqu'elles seules décident d'accepter ou de refuser le financement des projets dont ils demandent le financement.
- Suite au Traité de Maastricht (article 104 qui interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics de la Communauté), toute l'Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort, auprès de la finance privée, la monnaie « virtuelle3 qu'ils pourraient émettre eux-mêmes par l'intermédiaire de leur Banque Centrale.
C'est ainsi que dans notre pays, depuis 1973, sans compter les 1250 milliards d'euros que nous devons encore en principal, nous avons déjà payé, au seul titre de l'intérêt, plus de 1300 milliards d'euros, soit une ponction actuelle sur nos impôts et sur le fruit de notre travail de près de 120 millions d'euros par jour.
Les "élites" européennes ont volontairement abandonné notre droit de création monétaire, au profit exclusif d'une finance privée dont les excès et l'irresponsabilité sont aujourd'hui étalés au grand jour! Cette politique du "tout marché", appliquée à la fonction monétaire, est la cause première de la dette publique, avec son cortège de restrictions budgétaires, resserrement des aides sociales, salaires et conditions de travail qui se dégradent, et recul du service public...
Alors disons "ça suffit !" Ensemble réclamons qu'au minimum la Banque Centrale Européenne (ou à la Banque de France si nécessaire) puisse disposer du droit d'émission monétaire et de crédit au bénéfice des investissements nécessaires des collectivités : Etat, Régions, Départements et Communes
Aidez-nous dans notre action en signant d'une part cette pétition électronique et, d'autre part, en écrivant à vos élus pour faire pression sur eux afin que le sujet sorte enfin de l'ombre. Merci aussi de diffuser largement cet appel.
PETITION
Nous demandons instamment aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes.
*Au niveau de la zone euro: *
1 - Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'eurozone - et en particulier pour financer la mutation qu'exige le défi écologique ainsi que le virage technologique pour pallier à l'épuisement de certaines ressources naturelles; pour financer la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité gratuits et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective de la qualité de la vie de façon durable - la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, éventuellement sans échéance et sans intérêts.
2 - Les critères de Maastricht doivent être revus et permettre de soumettre au débat démocratique, *par exemple*, les propositions suivantes:
a) les budgets des États doivent être équilibrés en "fonctionnement" + "amortissements" par la fiscalité.
b) les États et collectivités publiques peuvent faire financer les investissements d'utilité collective par un appel à émission monétaire sans intérêt de la BCE.
c) les besoins d'investissements de l'eurozone liés aux objectifs décrits en (1) doivent également pouvoir être financés par émission monétaire sans intérêt de la BCE.
Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence.
*Au niveau national : *
A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, d'opérer une reprise du droit collectif (national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une monnaie nationale<http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=EMS> *complémentaire* à l'euro, quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration pour les autres Nations.
Pétition sur " http://fr.public-debt.org "
http://www.fauxmonnayeurs.org/
Sortir du féodalisme monétaire,
préalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique
Le 7 février 1992, les Européens ont abandonné le droit "régalien" de l'État de création monétaire. Durant la campagne ayant précédé le référendum sur le traité de Maastricht, les débats s'étaient surtout focalisés sur le passage à une monnaie commune, l'euro, et dans une moindre mesure, sur l'indépendance de la Banque centrale. Mais une "réforme" bien plus profonde était en jeu. L'article 104 du Traité de Maastricht, transposé dans la loi française du 4 août 1993, interdit aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publique.
Au plan national, les avances au Trésor avaient déjà été supprimées lors de la réforme des statuts de la Banque de France, qui fit l'objet de la loi du 3 janvier 1973. Mais il s'agissait alors d'une loi, et celle-ci aurait donc pu être modifiée, par la suite, par de nouveaux élus : c'est le Parlement qui, d'après la constitution française, a le pouvoir de définir le régime d'émission de la monnaie. L'établissement d'une mesure similaire dans un texte de droit primaire de l'Union européenne représente un choix pratiquement irréversible. Un traité ne pouvant être modifié qu'à l'unanimité des États membres, une telle clause, une fois adoptée, est presque inamovible (comme celles qui, dans les traités UE, imposentinconditionnellement la libre circulation des capitaux entre l'UE et les autres pays, ou interdisent subtilement le maintien de services publics) : un seul gouvernement suffit pour exiger son maintien (sans doute sous la pression de lobbies). Quand bien même les peuples (quelques uns, et pas toujours) valident par référendum, ne peuvent pratiquement pas agir au stade des propositions, dans un tel processus. Il nous faudra ainsi compter sur la sensibilisation de très nombreux citoyens.
Dette : quand Michel Rocard dévoile le pot aux roses...
Parallèlement, les banques peuvent quasiment allouer autant de crédits qu'elles le souhaitent(que demandé) en créant, à cette occasion, la monnaie sur laquelle elles feront payer des intérêts à ceux à qui elles la prêtent.
Ce régime a de multiples conséquences, catastrophiques.
Il n'est pas simplement insupportable parce que les actionnaires des banques tirent indûment de gros dividendes d'une monnaie créée ex nihilo et ensuite prêtée à la collectivité. Car il ne s'agit pas que d'une affaire comptable et, par ailleurs, on peut admettre que, dans le circuit capitaliste, cette opération ne diffère guère de toutes les autres qui voient certains s'enrichir en prêtant à d'autres une monnaie... dont la valeur intrinsèque est quasi nulle. (autrement dit, la banque est une branche de l'industrie à part entière.)
Ce régime implique aussi et surtout une situation qui accroit à l'avenir la domination du marché .
Le volume d'emprunts en cours excède toujours plus celui de l'argent en circulation pour les rembourser.
D'où un surendettement (une impuissance) des États et d'un nombre croissant d'individus, ainsi qu'un pouvoir sans cesse accru pour les principaux détenteurs de capitaux : pouvoir d'achat, de rente, de décision sur les orientations de l'économie.
D'où un régime dans lequel les forts taux d'intérêts ne nuisent pas, au contraire, aux premiers prêteurs.
D'où un afflux de monnaie excédentaire, qui alimente les bulles spéculatives, moteurs d'un marché condamné à croître toujours pour survivre.
Cet énorme excédent de monnaie a, dans le régime contemporain, des effets inflationnistes d'une nature nouvelle, qui consiste à enrichir les spéculateurs et à appauvrir les salariés, les consommateurs et les États à moyen et long terme. Tandis que le spectre de l'inflation... n'est plus qu'un leitmotiv idéologique, conduisant une masse croissante de victimes à prêcher sans discernement pour les intérêts d'un petit nombre de rentiers.
Comme les « taux directeurs » de la BCE pilotent les taux d'intérêts du crédit bancaire, ces derniers donnent le "La" de cascades d'intérêts financiers. Or, ces intérêts pèsent de tout leur poids sur notre vie au quotidien :
- En tant que consommateurs : répercutés dans tous les prix, à tous les niveaux de l'équipement, du développement et de la production, ils sont toujours répercutés sur les prix et réduisent de plus de 30% notre pouvoir d'achat.
- En tant que travailleurs : sans minimiser les multiples facteurs nouveaux de la mondialisation sauvage, il faut rappeler qu'il n'y a de domination du capital sur une entreprise que si celle-ci est contrainte de rechercher des capitaux… réclamant de l'intérêt.
- Enfin, en tant que citoyens participants par l'impôt direct ou indirect au fonctionnement des services publics: Ainsi, entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d'euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d'euros d'intérêts (...) Si nous n'avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d'euros sur les marchés monétaires, c'est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu'ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d'euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d'euros économisés et nous disposerions en plus d'un solde de trésorerie positif de 263 - 229 = 34 milliards d'euros. ( voirjustificatif et précisions ) . Un calcul récent nous montre que nous avons payé plus de 1310 milliards d'euros d'intérêts depuis 1973... et nous continuons à raison de 120 millions par jour!
On sait comme la mondialisation a fait exploser les fondements de la fiscalité. Mais la récupération des biens détournés, quand bien même elle serait envisageable, ne rendrait pas pour autant à la nation le contrôle qualitatif de la croissance, à savoir celui de sa destinée. Contrairement à l'idée reçue, les impôts d'hier ne font pas les services publics de demain.
Dans une économie effondrée, se demande-t-on s'il faut cesser de financer l'instruction des enfants, la recherche, le Parlement, une presse libre ? Et si la violence des exclus s'accroît, qui demandera qu'on coupe les vivres de la police ?
Se demande-t-on, dans une société où le quart des actifs souffrent directement du chômage, alors qu'elle regorge de biens futiles, s'il faut cesser de construire, de pacifier, d'éduquer ?
Se demande-t-on encore, en l'an 2007, pourquoi l'humanité voit venir l'asphyxie de son environnement naturel en subissant la domination d'une instance abstraite, absurde, sans avoir idée de ce qui en est le premier fondement ?
Celui qui a le contrôle de la création monétaire est celui qui décide avant tout autre de ce que produit la nation.
La Nation doit pouvoir émettre la monnaie dont elle a besoin, en proportion de son développement.
Et la monnaie qu'elle crée, elle doit pouvoir l'affecter aux projets qu'elle décide pour demain, non pas au paiement de ceux qu'elle se voit imposer, aujourd'hui, impuissante, endettée.
Or, ce peuple qui ne tolère plus un régime consacrant l'impuissance du politique, la mort de l'État social, et la croissance aveugle, ce peuple qui subit à tout instant la domination du dieu marché, méconnaît grandement l'aliment de base de son bourreau : la monnaie. Ce peuple qui croit que l'argent n'a pas d'odeur, qui croît qu'il a aboli les privilèges voilà deux siècles, ignore depuis plus longtemps encore celui des banquiers.
http://www.fauxmonnayeurs.org/
Site "sociétal"http://www.dettepublique.org/http://www.bankster.tv/http://assoc.orange.fr/aded/http://perso.orange.fr/jegu.jean/http://allais.maurice.free.fr/http://www.annales.org/archives/x/allais.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allaishttp://perso.orange.fr/jegu.jean/http://www.jamesrobertson.com/ (en anglais)http://www.bayard-macroeconomie.com/http://www.courtfool.info/fr_Secrets_d_argent_interets_et_inflation.htm