Merci aux
éditions Oskar!
Le petit Joseph passe tous ses mercredi chez ses grands parents. De son côté, Mendel réussit à s’enfuir alors que sa mère et sa sœur se font assassiner. Joseph a entendu son frère parler d’une valise que leur grand-père garde secrète. Pour le défier lui et ses cousins, « les grands », il profite de la sieste de papi et du feuilleton de mamie pour monter au grenier. Mendel, lui, a froid et faim dans la forêt, est recueilli par des soldats. Quelques jours plus tard, Joseph et ses cousins découvrent que leur grand-père, petit garçon juif, a été la mascotte d’un bataillon nazi pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Chaque chapitre du Garçon qui détestait le chocolat alterne entre le présent et le passé. D’un côté, un petit garçon ignorant survit en se transformant en nazi. De l’autre, un petit fils qui ne connaît pas vraiment son grand-père mais surtout ce dernier qui cache donc son histoire à sa famille. Qui n’aime pas non plus le chocolat, élément de mystère en plus de la valise qui génère tant de questions. Yaël Hassan s’est inspirée d’une histoire vraie pour présenter La mascotte à ses lecteurs. La façon qu’elle a de la raconter instaure un certain suspense. Il y est question d’identité, de vérité, de transmission, de devoir de mémoire. Un roman habilement adapté faisant partie des lectures essentielles.
Présentation de l’éditeur :
Le jeune Joseph trouve dans le grenier familial une malle contenant des affaires appartenant à son grand-père pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y découvre une photo et un terrible secret : enfant, son grand-père a été la mascotte d’un bataillon nazi en Lettonie alors qu’il était juif.