Robin Williams a donc mis fin à ses jours, suite à une sérieuse dépression. C’est toujours triste, un acteur qui part, et d’autant plus quand il met volontairement fin à ses jours. La presse dans son ensemble va bien entendu l’encenser, avant les premières rediffusion sur les grandes chaînes de télévision.
En revanche, je ne suis pas vraiment en phase avec les qualificatifs dont on affuble Robin Williams. Pour moi, il reste un acteur moyen, de la catégorie de ceux qui font toujours la même grimace et joue à peu près toujours le même type de rôle: pour lui, en l’occurrence, celui de l’électron libre qui vient foutre le bordel dans l’establishment, avant de quitter les lieux, encensé par ceux qu’il a subjugués: Good morning Vietnam ou Le cercle des poètes disparus, c’est kif kif bourricot, comme dirait ma grand-mère, nonobstant le changement de décor, et la formule qui tue.
Robin Williams, c’est l’acteur qui m’a finalement le plus souvent déçu. Chacun de ses films était chaudement recommandé, mais à chaque fois, je me suis mortellement ennuyé. Ce qui m’a le plus chagriné, chez lui, c’est cette incapacité à jouer des rôles qui me surprennent. Peut-être finalement qu’il ne correspondait pas aux films que j’affectionne. Bref, il ne jouera pas dans Expendables 4. Stallone, Schwarzenneger et autres musclors, eux, n’ont pas encore rejoint le cercle des acteurs disparus…