Grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo, le Real Madrid a parfaitement négocié le premier match officiel de sa saison, ce mardi à Cardiff, en remportant la Supercoupe d’Europe face au FC Séville (2-0). Toni Kroos et James Rodriguez ont fait leurs débuts sous leur nouveau maillot.
Tranquilles mais toujours en rodage. Sereins sans même être au top de leur forme. Opposés au FC Séville, vainqueur de la dernière Ligue Europa, les coéquipiers d’Iker Casillas ont très bien négocié leur premier match officiel ce mardi. Si tout n’a pas été parfait, le succès décroché par la Maison Blanche est bien net et sans bavure. La logique a donc été respectée au Pays de Galles, le vainqueur de la Ligue des champions ayant tiré son épingle du jeu.
Au-delà de l’enjeu, tous les regards étaient braqués sur le onze de départ de rêve de l’équipe madrilène. Avec un 4-3-3 des plus impressionnants où le trident composé de Luka Modric, James Rodriguez et Toni Kroos avait pour but d’alimenter la triplette Bale-Benzema-Ronaldo, nul doute que l’équipe avait fière allure. Elle n’a pas brillé de mille feux, certes, mais elle a au moins assuré l’essentiel. Et montré les prémices d’un avenir radieux.
Un jeu pas encore au point
Car si James Rodriguez, le prodige colombien recruté à prix d’or à l’intersaison, n’a pas éclaboussé la rencontre de sa classe, Cristiano Ronaldo, lui, s’est chargé de mettre les choses au clair. Par deux fois, le Ballon d’Or a pris le meilleur sur la défense sévillane pour s’offrir un doublé salvateur. A la réception d’une belle action orchestrée par Bale et James d’abord, puis d’un tir puissant du gauche ensuite, le Portugais a fait honneur à sa réputation en tirant ses coéquipiers sur de bons rails.
Orphelin de Rakitic et Mbia, deux des grands artisans du triomphe andalou en Ligue Europa la saison passée, le FC Séville a joué avec ses armes, tentant tant bien que mal de mettre à mal la défense merengue. Mais un très bon Iker Casillas, auteur de quelques parades décisives, a su repousser toutes ses tentatives.
Au final, et en toute logique, le Real Madrid s’est montré plus entreprenant. Un pressing haut, un jeu tourné vers l’avant et quelques actions d’une rapidité déconcertante auront eu raison des espoirs sévillans. Mais il faudra sans doute bien plus de la part de James, objet de toutes les attentes, pour convaincre tous les socios madrilènes. Nul doute qu’avec le temps, ce Real-là saura faire très mal à ses adversaires.