Avant même de vanter les mérites d’un sous-vêtement que nous connaissons toutes, ne serait-ce que de nom, je tenais à soulever une question qui me turlupine depuis que j’ai entrepris la rédaction de cet article : on parle souvent de petite culotte, et parfois de grosse culotte. Moi je me demande si c’est juste la taille de nos attributs charnus qui définit la culotte : quand t’as un gros cul, on parle donc de grosse culotte? La taille de mon postérieur est demeurée inchangée depuis plusieurs années : à périmètre de cul égal, dois-je donc parler de grosse ou petite culotte ? ( si tu as une idée, merci d’éclairer ma lanterne en commentaire ).
Moi je trouve qu’on ne parle pas assez de nos sous-vêtements alors que la notion est universelle et surtout mixte ( je pense à mon ancien prof de maths pour qui un soutif n’aurait pas été de trop ) ; on les utilise quotidiennement ( sauf cette salope collègue qui se balade à oualpé sous sa minijupe ) ; on les change tous les jours ( sauf ce pouilleux stagiaire qui utilise en moyenne 1 slip par semaine )
Comme les fringues, les sous-vêtements suivent les modes : si la culotte dans la forme
qu’on lui connaît aujourd’hui est apparue dans les années 1960 ( avant, il s’agissait + de caleçons féminins ), le string a ensuite connu son âge d’or dans les années 2000 pour laisser ensuite place aux tangas et aux boxers féminins.
Si tu panes rien, voici un petit récapitulatif des différentes formes de cache-sexe qui existent :
( mention spéciale à la culotte de maintien, absolument MOCHE )( petit oubli : la culotte fendue ^^ )
Comme toutes les petites filles, j’ai d’abord porté des culottes en coton que ma mère achetait chez Petit Bateau. Pas glam, je te l’accorde, mais quand t’es une petite fille, tu ne connais pas encore cette notion ( et c’est tant mieux ).
Adolescente, j’ai voulu marquer mon indépendance en choisissant mes propres sous-vêtements. Dis Maman, t’aimes bien les strings ? Non ? Ben je vais en prendre dix ( mon esprit de contradiction s’est considérablement développé à cette époque ). Je faisais néanmoins attention à ne pas attirer la vue du chaland sur mon postérieur en choisissant systématiquement des jeans taille haute. Ado rebelle oui, mais pas pupute ( tout le monde ne peut pas en dire autant ). De toute façon, mon paternel se serait chargé de me rappeler une quelconque vulgarité, à l’aide d’un grand revers de la main droite en pleine tronche. Douloureux, mais diablement efficace.
L’avantage du string, c’est que t’as pas la marque disgrâcieuse qui divise ton cul en quatre ( les deux plis supérieurs + les deux plis inférieurs ). L’inconvénient, c’est qu’il faut supporter d’avoir une ficelle ou un bout de tissu bien calé dans la raie ( on s’y fait assez vite )( me faîtes pas dire ce que j’ai pas dit ) mais surtout SURTOUT ne me parlez pas de serviettes hygiéniques spéciales string, c’est une grosse blague. Si tu veux porter des strings à tout prix, va falloir te mettre aux Tampax ma cocotte.
Le tanga, j’ai essayé une fois. Pour rire. En gros t’as les inconvénients du string sans les avantages : ça ne divise pas ton popotin en 4 fesses égales certes, mais si tu as le moindre petit bourrelet de gras sur les hanches, le monde entier le verra.
Pendant presque dix ans, j’ai donc porté des strings. Et mis des tampons, du coup. L’un ne va pas sans l’autre, pour la énième fois ( ne te fais aucune illusion, je le dis et le répète : string+couche = Bérésina dans ton futale ).
Ensuite j’ai rencontré Musclor. Et je sais pas si c’est lui qui est bizarre ou moi qui suis à la ramasse, mais Musclor lui, il kiffe les culottes. En coton, en plus. Rien ne l’excite plus que de me voir en slip. Les strings, c’est pas son truc ( en même temps, quand t’es ramollie de la fesse comme moi, le string n’est pas du plus bel effet, il est vrai ).
Musclor vote donc pour les boxers féminins et les culottes. Mais j’ai fait de la résistance avec mes strings. Un jour, ma gynéco me dit d’arrêter les Tampax qui me collent des mycoses du tonnerre. Retour aux "pâtes à cul" ( un joli petit nom pour dire "serviette hygiénique" ) et donc aux slips. Cependant, je n’ai pas pris le parti de jeter à la poubelle mes strings accumulés au fur et à mesure des années : je les porte désormais en soirée, quand je suis déguisée en pute moulée dans une robe ou une jupe ras la salle de jeu.
( ceci n’est PAS mon postérieur ) ( ouin )
Comme pour donner raison à ma gynéco, le destin a voulu que les culottes soient désormais mes sous-vêtements de prédilection. En effet je travaille depuis le début de l’année 2014 dans un secteur d’activité où t’as pas intérêt à être pudique vu que tu te désapes devant tout le monde. Nooon, je ne suis pas devenue strip-teaseuse. Et encore moins nageuse professionnelle. Bref, je n’en dirais pas plus mais il faut juste savoir que dans ce domaine-là, tu te balades en sous-vêtements dans les vestiaires qui heureusement ne sont plus mixtes depuis quelques années. Mais il n’est pas rare du tout de te retrouver à moitié à pwal devant ta chef. Crois-moi, ça fait un drôle d’effet de voir un bout de téton de ta chef qui dépasse du soutif, ou une ficelle de tampax qui dépasse du string. Bref.
Je me suis tout naturellement tournée vers les sous-vêtements qui en cachent le plus : les culottes. Et à en croire les sous-vêtements des collègues, elles non plus n’ont pas envie de se balader gaiement les miches à l’air. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde : j’ai une collègue qui fait de la résistance et porte toujours ses strings. Moi je ne PEUX pas me promener bourrelet au vent, le cul bloblotant. Même devant des femmes. Impossible.
Depuis quelques mois, je m’emploie donc à renflouer mon stock de culottes. Au plus grand plaisir de Musclor. Et la meilleure période pour se constituer un tiroir à slips, c’est les soldes :
3 culottes achetées, la 3ème à 1€ ( la Halle )
Tout ça pour dire quoi ?
OUI j’ai consacré le dernier jour de soldes à l’achat de slips et OUI j’ai 29 ans.
OUI les culottes ça te rentre dans le cul.
OUI selon la matière du slip, ça te divise le fessier en 4 parts égales.
Mais j’assume.
Ouais.
J’ai la chance d’avoir un Musclor qui surkiffe les culottes en coton ; j’ai la décence de ne pas vouloir dévoiler mon cul bloblotant devant mes collègues féminines ; je n’ai plus de problèmes de mycoses et mis à part le retrait de culotte de la raie ( geste grâcieux, j’en conviens) , je ne trouve presque que des avantages à ce sous-vêtement adapté à tous les âges. Bref :