Le seul obstacle à notre bonheur: nous même

Voici une histoire que j’ai lu, je ne sais plus ni quand, ni où:

"Deux moines, un vieux et un jeune, se promènent dans les environs de leur monastère. Quand ils approchent d’une rivière, ils aperçoivent une jeune et éléguante femme qui semble quelque peu agitée. Elle leurs dit:
"je dois rentre visite à ma cousine dans le village de l’autre côté de la rivière mais le pont de cordes est brisé! Je suis bloquée et bien peinée!".
Le jeune moine, sans la moindre hésitation, lui propose son aide pour franchir la rivière. Il lui propose donc de monter sur ses épaules. Une fois de l’autre côté, il dépose délicatement la jeune femme, ravie de pouvoir visiter sa cousine avec une robe…sèche. Et lui, retourne à l’eau pour rejoindre son compagnon qui le fusille du regard.
Ils reprènnent la route pour le monastère. Les tentatives du jeune moine pour apaiser son compagnon en colère et silencieux restes vaines.
Et puis, n’y tenant plus, sous le coup d’une vive émotion, le vieil homme accable le jeune moine de son attitude avec la jeune femme. Il crit:
"C’est inadmisible! Elle avait ses cuisses nues autour de ton cou…"
Pendant encore une heure, le jeune homme, tout en restant calme et silencieux, en prend plein pour son grade.
A l’approche du monastère, voyant le vieil homme encore très agité, il lui dit calmement:
"Cette femme avait besoin d’aide, je l’ai aidé. Une fois la rivière franchie, il y a deux heures, je l’ai déposé au sol. Vous, mon ami, vous la portez encore."

Que cette journée vous soit douce et lumineuse!
N.