Que l'été demeure Et nous assure à toute heure Les nourritures de notre bonheur Qui de la famine nous épargne les terreurs C'est en ses termes que Cérès Des moissons la déesse enchanteresse D'une beauté à nulle autre pareille Invoquait le ciel Elle qui fut aimée de Jupiter Arrêta les moissons sur terre Quand leur fille fut enlevée par le dieu de l'enfer Terrible fut la détresse des humains Qui en en grand nombre périrent de faim Justice fut rendue par Jupiter Qui rendit Prosperine leur fille à sa mère Alors de la misère sauvées les Cités Retrouvèrent leur prospérité Par Cérès à nouveau renouvelée Tant qu'elles n'oublient pas de la célébrer Car d'une grande susceptibilité Elle pourrait les bouder Et les condamner à l'abandon D'une fin sans pardon.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.