Un risque de crise alimentaire accru
Certains produits alimentaires manquent cruellement dans la bande de Gaza, où les marchés ne sont quasiment plus réapprovisionnés. La rareté des aliments entraine une augmentation rapide des prix tandis que les liquidités à disposition de la population sont en baisse. Dans ce contexte, Gaza pourrait faire face à une importante crise alimentaire à moyen terme, bien qu’à ce stade, aucun cas de malnutrition n’ait été rapporté.
Outre les personnes déplacées, les agriculteurs et les pêcheurs ont également besoin d’une aide alimentaire, les bombardements ayant également affectés les bateaux et les terres cultivables. Leur réhabilitation sera donc l'un des défis majeurs après la fin des hostilités.
Des distributions alimentaires en cours
Les équipes d’ACF élaborent actuellement des plans d’interventions et d’approvisionnement pour subvenir aux besoins de la population durant les deux prochains mois, en fonction de l’évolution du contexte.
De nombreuses ONG interviennent sur le terrain. ACF a été sollicité par le ministère des Affaires sociales palestinien pour intervenir en urgence afin de couvrir les besoins alimentaires de familles dans le camp de réfugiés de Khan Younes, l’une des plus touchées depuis le début des hostilités. Une distribution de près de 800 colis alimentaires a déjà été effectuée pour subvenir aux besoins de 5,530 personnes.