LE FILM
Synopsis:
New York, au tout début du XXe siècle. Passé maître dans l’art du cambriolage, Peter Lake (Colin Farrell) n’aurait jamais cru qu’un jour son cœur lui serait ravi par la charmante Beverly Penn (Jessica Brown Findlay). Mais leur idylle est maudite : tandis que Beverly est atteinte de tuberculose, Peter a été condamné à une mort bien plus violente par son ancien mentor, le diabolique Pearly Soames (Russell Crowe). Peter tente par tous les moyens de sauver la femme qu’il aime, à travers le temps, luttant contre les forces des ténèbres – et surtout contre Pearly qui s’acharne à vouloir l’anéantir. Désormais, Peter ne peut plus compter que sur un miracle…
Casting:
Réalisateur – Akiva Goldsman.
Acteurs & Actrices – Colin Farrell, Jessica Brown Findlay, Russell Crowe, Jennifer Connelly, William Hurt…
Bande annonce:
Critique: ★★☆☆☆
Extrait de ma critique du 21/02/2014.
Malgré une première partie efficace et des acteurs plutôt bons, je dois reconnaître que je n’ai pas complètement adhéré à ce film. La faute essentiellement à son scénario qui laisse malheureusement un peu à désirer. En particulier d’ailleurs dans la seconde moitié du récit qui délaisse rapidement la romance principale au profit d’un dénouement quelque peu simpliste, et surtout nettement moins intense qu’on aurait pu l’espérer. Et c’est vraiment dommage car, selon moi, l’intérêt du film résidait justement dans cette histoire d’amour insolite. Néanmoins, le long-métrage se regarde tout de même sans déplaisir car les personnages sont attachants et le duo fonctionne plutôt bien. Qui plus est, l’environnement hivernal et les nombreuses touches de magie confèrent au récit un charme non négligeable. Un récit qui s’apparente d’ailleurs davantage à un conte au vu de son caractère surnaturel et des idéologies qu’il développe. Et si certains aspects sont plutôt originaux, comme la symbolique de la lumière qui entoure la condition de la jeune femme, d’autres manquent en revanche d’originalité et souffrent d’une exploitation pas toujours très judicieuse.
Concernant le casting, le constat est là relativement satisfaisant puisque tous les acteurs délivrent une prestation globalement convaincante. Bien sûr, ils ne jouissent pas forcément tous d’un personnage très profond mais ils les incarnent en tout cas avec conviction. Ainsi, Colin Farrell se montre plutôt à l’aise dans un registre romantico-dramatique pourtant complètement inédit pour lui. Il porte sans problème le film sur ses épaules et l’alchimie avec Jessica Brown Findlay, sa partenaire à l’écran, est tout à fait perceptible. Une partenaire surtout connue à ce jour pour son rôle dans la série britannique Downton Abbey et qui ne démérite absolument pas pour ses débuts au cinéma. J’ai hâte de voir comment elle va évoluer ! A leurs côtés, on retiendra aussi la performance énergique, mais peut-être un peu excessive, de Russell Crowe et celles plus anecdotiques de Will Smith et Jennifer Connelly. Enfin, comment terminer cette critique sans évoquer la BO tout en délicatesse de Hans Zimmer. J’ignorais totalement qu’il participait à ce film avant de le voir et la musique constitue finalement l’une de mes principales satisfactions à l’issue du visionnage. Ce qui n’est pas si étonnant puisque c’est mon compositeur préféré.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Italien, Espagnol, Allemand.
Image – 1080p HD / 16×9 / 2.4:1.
Sous-titres – Français, Néerlandais, Espagnol.
Durée – 118 minutes.
Bonus
- Winter’s Tale : A Timeless Love.
- Character’s of Good and Evil.
- Additional Scenes.
Éditeur – Warner Home Video.
Avis:
Comme c’est souvent le cas avec Warner, le master proposé est à nouveau splendide et ne souffre absolument d’aucune faiblesse. La définition est effectivement exemplaire et les contrastes somptueux. C’est donc peu dire que le spectacle visuel est magnifique. Côté sonore, on regrettera en revanche l’absence habituelle de piste audio HD en version française même si, comme toujours, je recommande personnellement plutôt la VO pour pouvoir profiter au maximum du jeu des acteurs. En l’occurrence, celle-ci jouit d’un encodage DTS-HD Master 5.1 de toute beauté qui met parfaitement en valeur la très jolie BO de Hans Zimmer. Enfin, les bonus sont par contre un peu décevants d’un point de vue quantitatif et qualitatif puisque seulement 2 modules sur les coulisses du tournage et un lot de scènes coupées sont proposés sur le disque. On reste donc indéniablement sur notre faim après leur visionnage. A noter également pour terminer qu’une copie digitale du film est offerte à ceux désirant visionner le long-métrage sur leur smartphone, tablette ou PC.
Disponible à partir du 13 août 2014 en DVD et Blu-ray (Belgique).