C’est l’hiver au pôle Sud. Grâce à un équipement de haute technologie, une dizaine de scientifiques résidant à la station de recherche Halley survivent dans des conditions extrèmes : la température extérieure descend à -55°C. Mais que se passe-t-il en cas de coupure de courant ? C’est la mésaventure survenue il y a quinze jours au commandant John Eager et à son équipe de 13 personnes.
En plein hiver arctique, pendant 19 heures, une coupure de courant à mis hors service le chauffage de la station scientifique Halley au pôle Sud.
La station de recherche est installée sur la banquise depuis 1956. C’est dans cette installation que les spécialistes de l’atmosphère ont découvert l’existence du trou dans la couche d’ozone. Le 30 Juillet, un problème technique à mis hors service l’alimentation électrique et le chauffage pendant 19 heures, sauf dans un bâtiment annexe qui avait heureusement son indépendance énergétique.
Avec les réseaux de chaleur, ce sont également les installations d’éclairage et de traitement d’eau potable qui se sont arrétées. Même si le chauffage et les ordinateurs fonctionnent à nouveau, les équipes sont encore dans l’obscurité totale, en attendant l’apparition du soleil au-dessus de l’horizon la semaine prochaine, pour la nouvelle saison.
Dans son interview au journaliste Alison George, le scientifique explique que pour que tout l’équipement fonctionne à nouveau normalement, il faut réchauffer progressivement les appareils électriques qui ont eu trop froid. Les faire subir un chic thermique trop important les condamnerait.
Quand aux humains, ils ont du compter sur des vêtements chauds et sur la solidarité entre coéquipiers, comme les premiers explorateurs de ces terres hostiles. Dur métier !
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